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23 i N ()YA<;K d e f.,\ l iOMTE,
I,es tempéraUii-es moyeiiiiesde l’aiiobteuiies pendan!
cet intervalle de temps , varièrent enlre 25°,3 et 2773,
le maximum ayant été de 2979 et le minimum de 2373.
Celles de la mer furent enlre 25°,6 el 27“,7, maximum
2972 et minimum 2371. Sur i/j3 observations
boiaires, la mer fut 89 fois pliis chaude el /¡6 fois
plus fioide (pie l’air.
Le 4 décembre, /a Bonite louvoyait par une forte
brise de N. jiour entier dans la baie de Manille, lors-
(pie, dans un virement de bord, la vergue du grand
liunier se rompit par son milieu. La nécessité de réparer
celte avarie décida le Commandant de l’expédition
à mouiller à l’entrée de la baie de Marivèles, surla côte
de l’île I a i c o u , au N. de l’îlot du Corrégidor. Cette
circousiance nous permit de nous rendre à terre el
d’y recueillir (piel([ues observations géologicpies ; mais
avant d’entrer dans la description particulière des environs
de Marivèles , je crois bon de dire quel(|ues
mots sur la géographie pbysicpie de l’île.
Limori, lap in s grande des îles Philippines, esl
haute et moutagueuse, mais les plus hauts sommets
sont couverts de végétation. Deux vastes golfes, celui
de Lampou à FE., de Manille à FO., resserrent ses rivages,
et le terrain déjà fort diminué qui est compris
entre eux, est eu grande parlie occupé par le magnifique
lac de lionborig, plus connu dans le pays sous
le nom de la Laguna.
[,’ile est entrecoupée par un grand nombre de cours
d’eau, dont les principaux sont le Passig, à Fembou-
cbui e diupiel est liâli Manille, et (pii coule de FE. à
GÉOLOGIE . -23')
Fü. eu traversant la Laguna , l’Aiia, (pii suit la même
direction, et le Cagayan qui coule vers le N. Ees vallées
reiifermeut uu grand nombre de marais et de
tourbières, et beaucoup de sources ibermales.
Les pluies les plus violentes inondent ces îles,
mais avec une circonstance particulière. Dans la parlie
du sud-ouest, elles régnent de mai à seplembre pendant
la mousson de S. O , et les terres situées au N. E.
e t à l ’E. jouissent d’uu lemps magnilique. De seplembre
à mai, le contraire arrive, el cette succession de
.saison est si favorable à la végétation, ([ue les arbres u’y
sont presque jamais privés de feuilles et que plusieurs
espèces portent en même lemps des fleurs el des fruits.
L’île de Luçon fait parlie de celle immense bande
volcaukpie (¡ui,suivant M. de Bucli, euloure le continent
d’Asie et les îles (¡ui eu dépendent, eu commençant à
Fîle Barren près du groupe des Audamau. De là, cette
bandesedirige au S. S. E. et manifeste sou existence par
les volcans Allas, Berapi, Gunong-reukalaug, Jam-
bisetGuuong-Dempo de Fîle de Sumatra; puis elle s’in-
flécliit à FE., se fait jour par les nombreuses bouches
d’éruplioude.1ava, de Bally, de Sumbawa, de Flores et
de Dammer, remon le au N., où l’on peut suivre sa trace
dans les îles volcaniques d’Amboiue, de Céram el
dans les parties occidentales de Cilolo et orientales
des Célèbes ; enlin comprend le pic de Sanguil dans
Fîle de Mindanao, les îles de Siquibor el de Fuego,
el celle de Luçou, eu se terminant par le volcan
(leLamigen, île située au N. de celle dernière. De
là passant sous Fîle Formose, où les Iremblemenls de