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 très.  La couche  d’argile  rouge  (|uaiTzifère el ferrifère  
 se  reti'ouve a  la  partie  latérale  et  supérieure  de  celle  
 coupe  el  se  montre  inclinée  de  /jo“ dans le  N.  O.,  et  
 par conséquent dirigée, comme la couche analogue de  
 l’ile  de  Sincapour,  du N.  E,  au S. O. 
 •Au-dessous d’elle,  el  en  stratification concordante,  
 est  une  deuxième couche d’argile  d’uu rouge jaunâtre  
 sans  (juartz  et sans hydrate de fer autre que  celui (|ui  
 lui donne sa couleur,  dont la  puissance est  d’environ  
 2  mètres, et (jui s’aj)puie sur nue argile rouge bigarrée  
 de  gris  qui,  à  sa  partie  inférieure,  perd  ses  nuances  
 rouges pour jiasser au gris uuifornie. D;ms cette couche  
 inférieure,  l’argile esl douce au  toucher et paraît contenir  
 du  talc altéré. 
 La  végétation  qui  recouvre  la  colline  et  les  accidents  
 de terrain ue m’ont pas  permis de  voir en  place  
 la rocbe (]ui en  forme la partie  supérieure;  mais à  eu  
 juger par  les  blocs qui  sont en  saillie  au-dessus  de  la  
 lerre  végétale  el  qui jonchent  le  sol, il  y  a  tout  lieu  
 de penser  (ju au-dessus  de  fargile  si  fortement ferrugineuse  
 gît  une métaxite également pénétrée  de  fer el  
 analogue a celle dont j’ai recueilli de nombreux échantillons  
 à  Sincapour. 
 Dans les  fig.  2  et  3 de la plaoclie  5,  nous avons  représenté  
 les deux coupes dont il  vient  (fétre (piesliou,  
 où  la  rocbe  était  visible seulement jusqu’à  la hauteur  
 de 23  mèlres pour finie  et  de  i5  pour l’autre, l!  u’y a  
 Jiar  conséquent rien  d’hypothétique  dans  ces coupes;  
 mais  pour  rendre  l’idée  de  la  nature  du  terrain  des  
 (‘inii'ons de Alalacoa,  j’ai  représenté, dans  la  figure  4 , 
 une  coupe faite dans  la direclion du S. O. au N. E.,  oii  
 la  métaxite  ligure  dans  la  position  (pi’elle  occupait  à  
 Malacca  au-dessus  de  fargile  ronge,  et  où  i’indi(juo  
 l’idée  (ju’uue  courte  explorai ion  m’a  donnée  sur  le  
 rôle  (pie  joue  dans  le  terrain  la  rocbe  dont  je  vais  
 parler.  Les  limites  assignées  aux  couches  dans  ces  
 figures  sont bien  loin  d’étre en  l éalité  aussi  tranchées  
 qu’elles  le  paraissent  ici,  et  je  dois  de  plus  ajouter  
 (pie  les  rapports  de  hauteur  et  d’épaisseur  ne  sont  
 pas strictement observés. 
 Une  drague  promenée  au  fond  de  la  mer pour recueillir  
 des mollusques, eu  rappoiTa un bloc de fer hydraté  
 cellulaire  noir  et  rougeâtre  qui  gisait  à  une  
 assez  grande  distance  de  la  côte,  à  une  profondeur  
 de  10  mètres.  La même roche forme sur le  bord  de  la  
 mer  des  accumulations  considérables,  et  je  fai  retrouvée  
 formant le  sol d’une  plaine  située à plus d’un  
 kilomètre de Malacca, à 7  mèlres au-dessus du niveau  
 de  la mer,  et constituant  la  masse entière  d’une  éminence  
 haute d’environ 3o  mètres,  située à  plus  d’une  
 lieue dans l’intérieur. 
 Enfin, au pied de cette même colline, uu puits creusé  
 dans  le  sol  m’a  montré  cette  rocbe  aussi  profondément  
 que  la vue  pouvait  s’étendre,  c’est-à-dire à 5  à  
 6  mètres.  Dans  ces  derniers  gisements,  fbydrate  de  
 fer  n’était plus  en  blocs  disséminés, mais bien  en assises  
 qui  paraissaient  avoir  une  assez  grande  continuité. 
 La  présence  du  fer  hydraté  aurait  donc  été  constatée  
 sur des points  éloignés de près de deux lieues et