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 leirains de la période paléotliérienne,  elles font partie  
 des conciles les plus anciennes dn globe. La  rocbe qui  
 les  cousliUie est nue  diorite  noirâtre un  peu  (piartzifère, 
   évideninieiil de  consolidation  primitive. La  disposition  
 des  lieu.x et  le peu  de temps que j’ai pu  consacrer  
 à  l’exploration des environs, ne m’a pas permis  
 de reconnaitre si cette rocbe  est stratifiée ou  si elle est  
 sans délit. 
 fout  le  terrain  cpie j’ai  parcouru  dans  la  direction  
 du  nord  et  de l’ouest,  par  rapport à  cette  colline  de  
 diorite,  est  de  formation  primitive. C’est  donc  en  ce  
 point  (pie,  suivant  toute  apparence,  l’océan  Indien  
 avait  son  rivage,  dans  la période  qui  a  précédé  celle  
 dans  laquelle nous vivons. 
 Dans  celte  liypotlièse,  la  grande  abondance  des  
 débris  végétaux  silicifiés,  dans les  terrains  les  pins  
 voisins  de  ce  système  de  diorite,  et la  rareté  relative  
 de  ces  mêmes  débris,  dans  la  partie  dn  pays  pins  
 voisine  du  rivage  actuel,  s’expliquent  parfaitement,  
 puisqu’on  conçoit  facilement  que  ces  débris  ont  dû  
 s’accumuler  près du  rivage. 
 Les  terrains  de  calcaire de la période  crétacée,  que  
 je  n’ai  pas vus  en  place,  mais  qui  existent  enlre  le  
 terrain  primordial  et  la  mer,  formaient  alors  une  on  
 plusieurs  îles  à peu  de  distance  de  la  côte.  Les  éminences  
 de métaxite qui  régnent  à peu  de  distance  de  
 la  limite  du  terrain  de  diorite,  n’auraient-elles  pas  
 été formées  autrefois  d ’une  manière  analogue  à cette  
 ligne  de brisants qui  forment aujourd’hui  comme un  
 bourrelet  tout  le  long  du  rivage  actuel?  fuie  fois  le 
 champ  des  conjectures  ouvert,  il  est  difficile  de  
 s’arrêter. 
 Les joailliers de  Poiidicbéry emploient à  une foule  
 d’ouvrages  ces  bois silicifiés,  dont  les  couleurs  sont  
 aussi  belles  (jue  celles  des  plus  belles  agates.  Ils  
 préfèrent  celles  (pii,  à  la  cassure,  ont  des  nuances  
 brunes  ou pourpres,  veinéi s  de gris el de  blanc. C’esl  
 dans  leurs  parties  centrales  (|ue ces  nuances sont  les  
 plus  belles,  et  (pie  la  densité  du  minéral  est  la  pins  
 grande. 
 Les  arbres  dicotylédones  non déterminés,  dont  il  
 vient  d’être  question,  ne sont  pas  les  seuls  (|ue  l’on  
 rencontre  dans  les  environs  de  Pondichéry,  on  y  
 trouve aussi des  fragments  de  bois  appartenant à  des  
 familles  monocolylédonées,  mais  ces  derniers  y  sont  
 beaucoup  moins  abondants. 
 Les  sommets  principaux  de  la  chaîne  qui  partage  
 la  presiju’île  de  Coromandel,  sont,  d’après  Cal-  
 der,  formés  de  granité.  Sur les  flancs,  on  trouve  du  
 gneiss,  des  micacites,  et  du  calcaire  primordial  el  
 phylladifère,  qui  fournil  des  marbres  de  diverses  
 nuances. 
 M.  Lescbenanx  a  remarqué,  dans  les environs  de  
 Pondichéry, des  efflorescences  alcalines, (pii ont  probablement  
 la même origine  que celles dont j’ai signalé  
 l’origine dans  les  environs  de Chandernagor. 
 Au  mouillage  de  Pondichéry,  les  brises  furent  
 variables,  cpioique plus  fréquemment  de  la partie du  
 sud-ouest.  Les  tempéralures  moyennes  de  l’air  varièrent  
 entre  27",!  el  3o“,[,  maximum  34°,4,  miiii- 
 24.