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rapporter. Il y a cependant ici une singidarilé (pii, en
■snppo.saiit que l’iiyjiollièse que je viens d’émettre soit
vraie, différencie singnlièremeol ces teriains de ceux
dn même étage: c’est le peu de puissance et l’aller-
nance des couclies dont se compose cette formation.
A Pavia, idiisau nord, le grand étage pliylladiqne est
lepiésenté jiar un système bien plus puissant el beaucoup
plus uniforme, dont les rocbes sont essentiellement
difierenles de celles-ci, moins par leur composition
intime que par leur solidité. Aussi, à ce sujet,
il est impossilde de rien affirmer sur l’âge de ces rocbes,
les fossiles si utiles â celte détermination manquant
absolument.
Les métaxites, les psammites, les amas gypsenx,
les efiloiescences de sel gemme sembleraient devoir
appartenir à une époque moins reculée; mais l’absence
de fossiles nons fait encore maïupier d’éléments pour
la solution de cette question. Ces genres de terrains,
si utiles à leurs observateurs à cause de leur uniformité
et leur continuité, qu’on les a nommés des/(ori-
zoNs géologiques, manquent ici, et nous devons nons
borner à mentionner ce qui est.
Du reste, si, comme il est probable, le gypse et le sel
gemme doivent leur origine à l’influence d’émanations
gazeuses, qui ont dû traverser tons ces terrains, rien
ne s’oppose à ce (pi’ils se trouvent dans tous ceux où
d y a dn carbonate de chaux et de la soude. Or, nous
avons vu ici des filons d’agrégats calcaires que des
émanations acido-snifnreuses ont pu changer en gypse,
et la décomposition chi feldspath aura fourni la soude
nécessaire à la formation dn chlorure de sodium dont
la plupart des roches sont imprégnées.
Quant aux assises de sables à déliris atténués de
coquilles, qui se retronveiil à pln.sienrs hanlenrs sur
l’île, je crois qu’elles appartiennent à la lin de la période
palæolhérienoe, on (jne peut-être elles constituent
la couche diluvienne.
La coupe géologique de l’ile de San-Lorenzo que
je joins ici (Pl. 3), est faite dn N. E. au S. O, perpendiculairement
à la direction de la chaîne des montagnes
qui traversent l’île dn N. O. an S. E. Elle ne
comprend que la moitié de File, le lemps m’ayant
manqué pour examiner le versant exposé au S. O.
Pendant le séjour que ta Bonite fit au Callao, les
observations thermométriques peuvent se résumer
par les résultats suivants: Les températures moyennes
de l’air varièrent entre i6“,o et 17°,6, le maximum
ayant été de 22“,4 et le minimum de 14Ù7. 1^“®* moyennes
de celles de la mer varièrent entre i 5°,o et 16° i
le maximum ayant élé de i 7'',4 et le minimum d(J
14°,2. Sur 265 observations, la mer ne fut plus chaude
que l’air que ai fois, ce qui s’explique par le voisinage
du continent, et 240 fois plus froide. Les vents varièrent
entre le sud et l’est.
Le 2 1 juillet, la Bonite quitta la rade du Callao,
après y avoir séjourné dix jours, et poursuivant sa
route le long des côtes d’Amérique, fit route pour la
baie de Payta, qu’elle atteignit le 25.
Bonite. — Géol. et minéral.