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 pressés  les  uns  eonire  les  autres,  el  soulevés  ensuite  
 avec  le  (diid  sur  leipiel  ils  reposaient ? 
 l  11  examen  allenlil'de  ces  dépôts  pourrait  éclaircir  
 ee  liiil  de  savoir  s’ils  existent  en  jilace  ou  s’ils ont  él(-  
 Iraiispoi'lés.  Il  siiflirail  pour  cela  d’examiner avec  soin  
 si  les  co(|iiilles  ont  leurs  valves  réiiiiies,  si  elles  sont  
 disposées  par  couches  d’espèces  semhlahles,  suivant  
 la  profondeur  à  lacpielle  elles  vivent,  ou  hieii  si  elles  
 sont  mélangées;  dans  le  premier  cas,  on  pourrait  
 acipiérir  la  certitude  ipi’elles  sont  hien  là  oii  elles  
 ont  vécu  ;  dans  le  second,  (pic  les  déjiôls  doivent  
 naissance  à  une action  de  Iransjiorl.  Malheureusement  
 pour  la  solution  de  la  ipieslion  ([ui  nous  occupe,  un  
 |)areil  examen  n’a  jias  élé  fait. 
 [.es  mouvements  d’oscillation  (0   qui  oui  produit  
 les  [ihéiiomènes  ipie  je  viens  de  citer  ont  été  brus-  
 ipies  et  leurs effets malheureusement  trop  désastreux;  
 mais  ne  peut-on  pas  croire  que  des  oscillations  du  
 même  genre,  ipioiipie  beaucoup  [ihis  lentes  et  moins  
 sensibles, ont en  lieu  frécpiemment, el notamment  lors  
 dn  Ircmhlemenl  de  lerre  oliservé  par  mistriss  (ira-  
 hain? Celte  siqiposition,  ipie je crois admissible,  expli- 
 ( i )   On  sc  rendra  facilement  compte  de  ces  mouvements d’oscillation  
 (pii  résultent  de  la  flex iliililé   de  l’écorce  con so lid é e ,  si  l’on  
 se  rappelle  sa  faillie épaisseur  relativement à  la  longnenr  d’un  demi-  
 e errle  dn  globe.  En  admettant  (|iie  e etlc  écorce  ait  une  épaisseur  
 (le  10  my riamctres,  elle  se  t r o u v e ,  relativement  au  d em i-cerc le  
 terrestre,  dans  le  rappor t  de  5  millimétrés  à  i  mètre. 
 (jncrail  les  faits  qu’elle  observa  le  lendemain  de  la  
 secousse  principale. 
 Quant  aux  raisons  tirées  des  sondage.s  el  des  rochers  
 nouveaux  apparus  depuis  les  derniers  Iremhle-  
 nieiUs  de  lerre,  je  crois,  ]iour  les  faire  ap[iréci('r  à  
 leur  juste  valeur,  devoir  mettre  sous  les  yeux  du  lecteur  
 deux  ])lans  du  port  de  Valjiaraiso. 
 Ce  premier  a  été  levé  en  1744  l>Ar  don  Antonio  de  
 Ulloa,  le  second  en  1887  par  les  officiers  de  la  frégate  
 1(1  Vénus,  conimandéc  jiar  M.  l’amiral  Diipetit-  
 flioiiars.  Les  sondes  de  ces  deux  [ilaiis  piililiés  l’uii  
 cl  l’autre  par  le  dépôt  de  la  marine,  mais  (pie  je  réduis  
 ici  à  une  même  échelle  pour  les  rendre  conqia-  
 rahles,  sont  exprimées  en  brasses  françaises. 
 Comparons  les  |)rofoiuleiirs  de  l’eau  aux  mêmes  
 points,  et  prenons  pour  cela  une  ligne  sur  laipiclle  il  
 lie  peul  pas  y  avoir  d’erreurs,  puisipie  les  [loiiils  extrêmes  
 ne  peuvent  être  confondus avec  d’antres,  celle  
 de  Caslel-Viejo  à  celle  de  la  pointe  garnie  d’îlots  sulla  
 côte des  Scpl-Sanirs. 
 .Sur  le  plan  de  i 744>  nous  trouvons  sur  cette  ligne  
 iG,  18, a5,  26,  2,5,  20,  )8  Ivrasses. 
 La  plus  grande  profondeur  est  donc  26  Ivrasses.  Si  
 nous  admettons,  avec  les  partisans  de  l’idée  du  soulèvement  
 du  fond de  la mer,  ipi’en  1822  il ait  été de  3  
 [lieds,  autant  en  i 835,  nons  ne  devrions  trouver  sur  
 celle  ligne,  pour  [uofondeur maximum,  (pie 24  à  a5  
 brasses  d’eau  ,  en  supposant  toutefois  (pic  les  tremblements  
 de  terre qui  ont  eu  lieu  de  1744  À  1822,  et  
 pai-liculièrcment ceux de  1 746 el de 1750, n’aicnl  point 
 R olule. —   (iéo l.  ol  m in éral.  ^