Etat des ttô®
pss de terre.
Etat de' la
Marine.
Gardes à pied 5e. à cheval, ; : : 704., hommes.
Guirafliers, . - . . ..
6 00 CO
Dragons, . . . . . . . . 2920
Hulfards, . . . . . . . . . . 600.
Infanterie, .. . . « . .- .- 20020.1
Artillerie, . . . . . . .
In g én ieu r s ,......................
Total, 29813 hommes.
Il y a outre cela, tant en Dannemark qu’en Norvège
, plus de trente mille hommes dé troupes nationales,
parmi lefquels on diftingue un corps de
patineurs au nombre de fix cens, qui eft très-redoutable.
Ge font des hommes qui, par le moyen d’une
efpece particulière de patins, courent fur la glace 5c.
la neige avec une vîtelTc incroyable.;
Le roi de Dannemarck avoit en 1763 vingt- fix-
vailTeaux de guerre, depuis quarante julqn’à quatre-
vingt-dix canons. & fept à huit frégates. Les mate-;
lots dèftinés au fer vice de. la marine font de deux
Ordres. Ceux qui habitent les côtes font claffés, &
leur nombre eft d’environ vingt-cinq mille hommes.;
Ces hommes dallés fervent au Roi dans les arméniens
extraordinaires, & prelque toujours aux parti-
ticuliers. Le fécond ordre, qui eft plus particulièrement
attaché à la marine royale, eft compofé de
quatre divifions: chaque divifion a fon chef,, 5c dix
compagnies de cent dix-huit hommes. Les compagnies
f o n t commandées par des capitaines de vaif-
feaüx qui* fous eux, ont deux officiers fubalternes.-
G?eft à Tinftar de ce corps qu’on a formé en France,
à la fin de la guerre, féize compagnies de foldats-
matelots fous le nom de régiment de Dunkerque.
Ge fécond ordre de matelots eft de quatre mille fépt♦
cens vingt hommes; 11 fournit aux équipages des vaif-
féaux pour les befoins ordinaires, 5c donne des ouvriers
dans les atteliers & chantiers ; il y a une commiffion
établie en 1739, chargée de diriger la conftruétion j
elle eft compofée de trois capitaines de vaifleaux 5c
de trois conftruéteurs. Par- cet établiffement fage, il
n’eft oenftruit aucun bâtiment dont le'plan n’ait été-
calculé, 5c l’on n’en conftruit point contre.les defirs--
de la mer 5c les cris des officiers expérimentés qu’on
a-vu plufieurs fois en France, occupés pendant toutes
une campagne à corriger les fautes d’un conftruc-
teim
Il y a une compagnie de cadets, logée à Copen- Peptere
hague dans un grand édifice, que Frédéric IV. fit d’officiers. -
élever en 170 r. Cette compagnie forme la pepiniere -
des officiers comme celle des gardes la marine en
France. Le direéteur de la navigation leur enfeigne •
cet ârt, 5c la Géométrie ; un officier d’artillerie leur
en donne des leçons. Ils ont des maîtres particuliers'
d’Arithmétique, de Géographie, d’IIiftoire, de Langue
francoifé 5c angloilë de Deflin, de Danfe 5&-
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