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port ou ce badin eft à ftribord en paffantpar le nord
deBommel ; on y entre avec des vents depuis le nord-
oueft jufqu’à l’e ll J’en ai levé le plan géométrique.
Voyez planche XII. On mouille une,ancre par i $ à
ao bradés d’eau fond de gravier, & l’on envoyé à
terre une petite ancre avec un grelin de l’arriere au
fud de la première.
Le 3 les vents étant au fud frais avec de la pluie &
le ciel couvert, j’appareillai à deux heures après midi
de Brandfoom pour monter à Bergues. Après avoir
fait 3 ou 4 lieues il vint du calme, & nous fûmes obligés
de nous faire remorquer par tous nos bâtimens â
rames pour gagner un mouillage.
Le 4 au matin le vent s’étant levé de la partie du
fud-fud-ouéll foible, je mis fous voile, & je mouillai
à Bergues à deux heures après midi dans le même endroit
où étoit la frégate la Folle. Après avoir pris les
vivres & les rafraichiffemens dont j’avois befoin je partis
de Bergues le 24 juillet & je fortis par la paffe du nord
comme l’année précédente, pour aller en Mande.
Le 30 aufioir m’eftimant à 12 lieues dans le fud-eft
de Langernes, les vents au nord ayec de la brume,
je fis fonder; mais je ne trouvai point le fond, & je
mis en panne. J’ordonnai aux officiers de quart de
fonder toutes les deux heures pendant la brume, & de
faire route au oueft-nord-oueft fi ellefe diffipoit affez
pour donner trois lieues d’horifôn.
Le 31 à J heures du matin nous vîmes la terre. Je
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