de velours'ou de quelqu’autré ornement. Les femmès
riches portent le long du devant de la hempe plufieurs
paires de boucles d’argent ou de vermeil, qui ne
fervent qu’à la parure. Elles garniffent auiîi le bas de
leurs tabliers & de leur juppes,&les coutures de leurs
camifolles de rubans de foie, de galons ou de velours
de différente couleur. Elles portent un collier roide,
large de trois .ou quatre doigts. Ce collet ou collier
eft toujours’d’une très-belle'-étoffe ou d’un velour
bordé d’un galon" d’Or ou d’argent. Leur coëffurô a
l’air-d’une pyramide ou d’un pain dé fucre de deux
ou trois pieds de hauteur; elles fe coëffent avec un
grand mouchoir d’une très -groffe. toile qui fe tient
tout droit, qui eft couvèrt d’un autre mouchoir plus
fin, qui forme la figure que je Viens de dire. Les hommes
& les femmes portent également des fouliers de
cuirs de boeuf, ou de peau de mouton coufus par
les femmes. Ces fouliers qui n’ont point de talons,
& qui reffemblent affez à des bourfes à jettons, fe lient
& fe ferrent au bas de la jambe par le moyen de petites
courroies, qui font l’effet des cordons de bourfe.
Voyez l’habillement, planche A .
MM. Horrebows & A nderfon ne font point d’accord
fur la forme des habitations des Jllandois.. Le
premier, qui voit tout en beau,fait la defeription des
maifons que les gens riches habitent. Le fécond qui
n’écrit-que fur le rapport des pêcheurs qui ont fré-
quéiitéles côtés, trace la peinture des cabanes qtfha-
f î
Planche >7,
Habitation
■ des Iflandois;