vent toujours de la partie de Peft, je fis gouverner au
nord-eft-quart-de-nord pour tacher d’avoir connoif-
fance de terre. J’obfervai k midi 63 degrés 20 minutes
de latitude, & je continuai à faire la.même route;
enfin à deux heures après midi nous découvrîmes les
î a l f a g e de s ifles aux Oifeaux. Je relevai celle qui eft la plus proche
fé au x .™ * 0i' de terre, aunord-efl-quart-d’eft, diftancede4 lieues,
& une autre à l’oueftdelapremierequirefloitaunord-
oueft. Je continuai à courir quelque tems au nord-efl-
quart de nord pour m’approcher de la côte, enfuite j’arrivai
au nord-quart-nord-eft pour donner dans les ifles,
& palier entre la première & la fécondé du côté de
la terre ferme; Il y a deux bonnes lieues de diftance
entre ces deux files. J’ai trouvé dans ce paflage des
lits & des ras ou remoux de marée qui faifoient un
bruit affreux. La direction ou le cours des marées eft
nord-oueft & fud - eft corrigé. Au nord des deux
ifles , au milieu defquelles je faifois route, j’apperçus
le paflage entre la terre & la première file ; il me parut
avoir une petite lieue de largeur ; il nè faut y donner
qu’avec un vent frais & favorable à caufe des courans.
Un peu plus nord que les deufc mêmes ifles j’eus con-
noiflance de trois autres ifles au large, qui me parurent
être dans l’oueft-quart-nord-oueft des premières. T 011-
tes ces ifles ne font autres chofes que des rochers efcar-
pés & inaccefllbles. J’ai tiré la vue des deux entre
P la n -h * XI le^ ue^es î’ai pafle. Voyez planche XI. Je continuai
©a route au nord -quart- nord - eft pour aller cher-
J'ta/Lc/ie' XJ.
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