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 haut de l’intervalle des lames est déjà comblé par le 1  cortical,  lorsque le bas  est encore  séparé :  alors  le 
 bas  de  la  production  capsulaire  se  trouve  séparé  
 du haut, et ne reçoit plus sa nourriture que par ses  
 adhérences latérales avec la capsule. 
 « La déposition de l’émail commence presque avec  
 la transsudation de la substance osseuse, et celle du  
 cortical suit de près, de manière que  le sommet de  
 chaque  lame  est  terminé dans ses trois  substances  
 bien avant sa base,  et que  les  lames  voisines  sont  
 soudées ensemble par  leurs  sommets,  avant d’être  
 encore  durcies à leurs bases. 
 « Qu’on ajoute à présent à tout ce que nous venons  
 de dire, cette circonstance, que ces diverses opérations  
 ne  s’exécutent  point  en  même  temps  dans  
 toutes les parties de la  dent, mais qu’elles ont lieu  
 beaucoup plus tôt en avant qu’en arrière :  on concevra  
 que les lames antérieures seront déjà réunies  
 entre  elles  par  leurs  sommets  et même  par  leurs  
 bases, quand les lames intermédiaires seront encore  
 séparées les unes des autres au moins par leurs bases  
 , et quand les  postéiieures ne seront  pas  même  
 formées,  et ne présenteront que les cornets pointus  
 et distincts qui doivent devenir les sommets de leurs  
 dentelures. 
 «  Il résulte aussi de tout ce que nous  venons de  
 dire que les  substances dont se composent les dents  
 se forment toutes par excrétion et par couches;  que 
 Kl» 
 la substance  interne en  particulier n’a de commun  
 avec les  os  ordinaires que sa nature chimique, consistant  
 également  en  gélatine  et  en phosphate calcaire, 
  mais quelle ne leur ressemble ni par son tissu,  
 ni  par  sa  manière  de  se  déposer,  ni  par  celle  de  
 croître.  Son tissu  n’offre ni cellulosités, ni fibres ,  
 mais seulement  des  lames  emboîtées  les unes dans  
 les  autres  :  ceux  qui  le  comparent  au  diploë  du  
 crâne,  et y  supposent des cellules, en donnent une  
 idée très-fausse.  Elle ne se forme point dans un premier  
 noyau cartilagineux qui serait successivement  
 pénétré  par  des  molécules  terreuses;  elle ne croît  
 point par un développement général et simultané de  
 toutes ses parties, et en conservant une même forme ;  
 enfin elle n’est pénétrée ni par des vaisseaux ni par  
 des nerfs.  Ceux qui ont pensé que les vaisseaux du  
 noyau pulpeux passent dans le corps de la dent ont  
 été trompés,  et bien plus  encore  ceux  qui établissent  
 un  passage des  vaisseaux du périoste  de  l’alvéole  
 dans la masse des racines.  Il  ne  passe pas la  
 moindre  fibrille  du  noyau pulpeux à la  substance  
 dite osseuse ;  et celle-ci n’est liée au reste  du corps  
 que par son seul enclavement mécanique. Aussi aucune  
 partie de la  dent ne  se régénère  quand  elle a  
 été enlevée ; et si des dents fendues se reconsolident,  
 c’est  seulement »parce  que de nouvelles couches se  
 formant  en  dedans,  se  collent  aux  extérieures  et  
 collent celles-ci entre elles. 
 u  «  Nous verrons encore  de  nouvelles  preuves  de