terne ; sa partie postérieure forme la paroi antérieure
et latérale du plancher des fosses nasales. Il est
creusé, dans les deux tiers antérieurs de sa longueur
, par un alvéole cylindrique qui loge la dent
incisive connue sous le nom de défense, tandis que
le tiers postérieur est ascendant et forme un des côtés
de la paroi latérale de l’entrée des fosses nasales.
La voûte palatine est très-étroite latéralement, et
alongée d’arrière en avant. C’est à la jonction de
l’os palatin et de l’apophyse palatine du maxillaire
qu’on aperçoit le canal palatin antérieur • cette
ouverture est très-petite en proportion du volume
de l’animal.
Le trou incisif, qui est unique chez l’éléphant,
est un long canal se dirigeant horizontalement d’arrière
en avant, formé par un espace vide résultant,
d’une part, de la réunion des deux maxillaires, et
de l’autre, par les deux inter-maxillaires; ce qui
donne à ce canal une figure quadrilatère.
L’inter-maxillaire s’articule avec son semblable
du côté opposé, avec l’os maxillaire, l’os du nez, le
coronal, l’ethmoïde, et avec la partie antérieure et
supérieure de la lame verticale du vomer ; antérieurement
il loge la dent incisive, comme je viens de
le faire remarquer ci-dessus.
De la mâchoire inférieure de l’Eléphant.
La mâchoire inférieure de l’éléphant est tellement
reconnaissable qu’il est impossible de la confondre
avec celle d’aucun autre animal. On y distingue
deux parties : une antérieure, épaisse, dirigée horizontalement
, appelée corps ' et l’autre , située
derrière celui-ci, qui est verticale et aplatie latéralement,
et que l’on nomme branche.
Le corps présente deux faces, une externe ou cutanée
, une interne ou linguale ; deux bords, l’un
supérieur, et l’autre inférieur. Les faces sont convexes,
lisses, beaucoup plus larges et épaisses à leurs
parties postérieures, d’où elles se portent en avant,
en se diminuant d’une manière très-sensible, et en
s’inclinant pour former un angle aigu, qui, joint
avec le même angle, du côté de la demi-mâchoire
opposée, constituent la symphise du menton, laquelle
se soude de très-bonne heure, et présente,
par la face cutanée, une sorte de carène terminée
en pointe plus ou moins mousse, tandis qu à la face
interne elle est disposée en gouttière très-prononcée
; cette gouttière va, en s’élargissant d’avant en
arrière, pour loger la partie antérieure et inférieure
de la langue.
La face externe du corps n’a rien de remarquable,
si ce n'est deux ou trois ouvertures osseuses qui
constituent des tj'ous mentonniers ' ces trous sont
généralement petits et situés en avant de la molaire
antérieure.
La face interne présente l’entrée du canal dentaire
inférieur • cette entrée est unique et très-dé-
veloppée, occupant la partie la plus reculée du corps