perficiel d’une part, et le nerf lingual de l’autre.
Arrive' au milieu de la face interne de la branche
du maxillaire inférieur, le nerf dentaire donne un
rameau appelé nerf mylo-hyoïdien; après avoir
fourni ce nerf, il entre dans le canal dentaire inférieur
, qu’il parcourt d’arrière en avant, et ordinairement
se divise immédiatement en deux branches
qui s’anastomosent de distance en distance ; la plus
grosse de ces branches est la mentonnière, qui va
sortir par le trou mentonnier en se portant aux diverses
parties sous-cutanées du menton, tandis que
1 autre véritablement dentaire donne des filets pour
les racines de chaque dent, quoique ces filets naissent
plus en arrière que les dents auxquelles ils sont
destinés. Ce nerf non-seulement fournit des ramifications,
comme nous venons de le dire, pour toutes
les dents, mais il donne aussi entre elles des ramus-
cules qui vont se perdre dans les gencives et à quelques
unes de leurs parties adjacentes.
Le nerf dentaire est le même pour l’une et l’autre
dentition.
Quand une dent vient à manquer, soit par sa
chute naturelle ou artificielle, les filets qui s’introduisaient
dans son intérieur s’oblitèrent à un tel
point qu’il n’en reste plus de vestiges.
Les nerfs dentaires, introduits par les ouvertures
capillaires qu’on remarque à l’extrémité exiguë de
chacune des racines des dents, vont former, concurremment
avec divers ordres de vaisseaux, une substance
d’un gris rose, qu’on désigne sous le nom
de pulpe dentaire, laquelle remplit d’une manière
exacte la cavité de chaque dent pendant la vie, et
qui au contraire se dessèche à un tel point, peu de
temps après la mort, qu’on a de la peine à en retrouver
la trace.
DES VAISSEAUX DENTAIRES.
Les artères qui vont se rendre aux dents supérieures
viennent de divers rameaux qui s’échappent
de la branche sous- orbitaire et de Y alvéolaire, qui
toutes deux sont des ramifications de la maxillaire
interne, et celle-ci une des principales divisions de
l ’artère carotide externe. La branche sous-orbitaire,
après avoir fourni des ramuscules au périoste et au
tissu graisseux de l ’orbite, s’introduit dans le canal
sous-orbitaire et suit le nerf de ce nom, sous lequel
elle est placée, en se comportant absolument
de la même manière ; c’est-à-dire que cette branche,
avant de sortir de ce canal, fournit un rameau qui
descend le long du conduit dentaire supérieur et antérieur
, et qui se subdivise en ramuscules, dont
les unes s’introduisent dans les racines des petites
molaires, de la canine et des incisives, ainsi que
dans une partie de la membrane qui tapisse l’intérieur
du sinus maxillaire; tandis que la branche qui