
 
        
         
		et excède de dix.  La première molaire en a neuf, et  
 dépasse de son sommet du plus haut du tubercule de  
 sa  couronne  de  quatre  millimétrés ;  la  deuxième  
 molaire a dix millimétrés de longueur, et dépasse de  
 cinq;  la troisième molaire,  dite carnassière,  a onze  
 millimètres  de  longueur,  et dépasse le bord alvéolaire  
 du  sommet  du  tubercule  postérieur  de sept  
 millimètres. 
 Chez le lion, l’incisive centrale a  dix-sept millimètres  
 de longueur, et dépasse le bord alvéolaire de  
 sixjl incisive moyenne a vingt-quatre millimètres et  
 dépassé de huit; 1 incisive latérale a quarante millimètres  
 et dépasse de douze; la canine a quatre-vingt-  
 cmq  millimètres  de longueur,  et  dépasse de  quarante 
 cinq. La première molaire a trente-neuf millimètres  
 , et dépassé  de onze ; la deuxième molaire  a  
 quarante-deux millimètres  et excède le bord alvéolaire  
 de  dix-neuf millimètres ;  la troisième  et  dernière  
 molaire  a quarante-deux millimètres  de  longueur, 
   et dépassé le bord alvéolaire de vingt et un  
 millimètres. 
 Toutes  les  dents  inférieures  croisent  les  dents  
 supérieures  par  leurs  faces  internes,  absolument  
 dans le meme mode  que les branches des  ciseaux ;  
 en  sorte  que  ces  animaux,  qui  ne  se  nourrissent  
 que  de  viande,  ont  leurs  dents  disposées  de  manière  
 à  la  couper avec  une  extrême  facilité : aussi  
 sont-ils appelés carnivores. 
 En consultant les figures 5 et 6 de la planche xv, 
 on  aura une  idée  de  la  composition  organique de  
 ces dents, et une donnée exacte de leur système nerveux. 
   En  consultant  la  figure  2  de  la  xvne planche, 
   on  verra  d’une  manière  très - distincte  que  
 c’est  à  la partie antérieure  et latérale de la protubérance  
 cérébrale qu’on voit sortir le nerf trifacial,  
 ce qu’on n’a pu  voir  d’une  manière  aussi positive  
 chez  l’homme et les singes. 
 Au reste sa division est,  à peu de chose près, la  
 même que chez l’homme. 
 DES  MAXILLAIRES  CHEZ  LE  LAPIN. 
 Les  maxillaires  des  rongeurs  présentent  une  
 configuration tellement variée  dans les diverses espèces  
 de  cette nombreuse  classe  d’animaux,  qu’il  
 faudrait pour  ainsi dire les décrire  tous pour faire  
 ressortir  les  différences  de  détail ; mais ne voulant  
 point entrer dans des longueurs, je ne donnerai la  
 description de ces  os  que  chez  le lièvre  ( lepus  ti-  
 midus,  L .),  ou  chez  notre  lapin  [lepus  cunicu-  
 lus, L .) :  ces  espèces  ne varient,  pour  leur  développement, 
  que parla grosseur des individus. 
 Les  maxillaires  supérieurs  sont  au  nombre  de  
 deux,  comme chez tous les autres mammifères,  et