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 du muscle  carré  du  menton.  Les  angles  latéraux  
 de  cette apophyse  donnent  naissance  à  droite  
 et  à  gauche  à  une  ligne  légèrement  saillante  qui,  
 d’abord horizontale, monte obliquement  en arrière  
 pour aller  se  continuer  avec  le  bord  antérieur  de  
 l ’apophyse  coronoïde  :  c’est  la  ligne  oblique  externe  
 (pl.  iv ,  fig.  i 4 ,/,et  pl, v,   fig.  2 ,  ƒ ) .  Cette  
 ligne  sert d’attache  antérieurement à une  partie du  
 carré  du  menton,  plus  en  arrière  au  triangulaire  
 des  lèvres  et à  quelques  fibres du peaucier. Plus en  
 arrière  de  cette  ligne  on  remarque  la  surface  externe  
 de la  branche de la mâchoire, présentant une  
 ligne quadrilatère,  inégale,  sur  laquelle vient  s’attacher  
 la partie  inférieure du muscle masséter. Au-  
 dessus  de  l’apophyse  du menton,  et  sur  le  côté  de  
 la  symphise,  on  voit une  dépression  appelée  fosse  
 du menton,  dans  laquelle  s’attache  le muscle  incisif  
 inférieur  ou  houppe  du  menton.  De  la  partie  
 moyenne  de  cette  fosse,  part  une  dépression ,  en  
 forme  de  gouttière,  qui  longe  la ligne oblique pour  
 aller  se  terminer  entre  les deux  lèvres  du  bord antérieur  
 de  l’apophyse  coronoïde,  où  cette  gouttière  
 est plus  marquée.  A  la  partie  moyenne  de  cette  
 ligne,  au-dessus  de  la racine  de  la  première ou  seconde  
 petite molaire,  on  remarque l’orifice externe  
 du canal  dentaire  inférieur  (pl.  iv,  fig.  i 4 , 0  ’  ou  
 trou mentonnier,  qui  donne  passage  aux  nerfs  et  
 aux  vaisseaux du même  nom  :  ce trou  est,  chez l’adu! 
 te,  placé à peu près à  égale distance  du  bord  alvéolaire  
 et de la base de  la mâchoire,  pris au milieu  
 du corps de cet os  :  son ouverture est ordinairement  
 ronde  ou  ovale ;  sa  direction est d’arrière en avant.  
 G’est à la partie postérieure de cette espèce de gouttière  
 où  s’implantent  les  fibres  inférieures  du  muscle  
 buccinateur; au-dessus de cette gouttière on voit  
 le côté externe de l’arcade alvéolaire  inférieure, sur  
 laquelle sont les saillies qui répondent aux alvéoles,  
 et des sillons qui répondent aux cloisons alvéolaires.  
 Toutes  ces parties  de  la face  externe de  l’arcade  alvéolaire  
 sont recouvertes par  les  gencives. 
 Face  interne  (pl.  v,  fig.  1)  ou  linguale  de  la  
 mâchoire inférieure.  Elle  est  concave dans sa partie  
 moyenne jusqu’à  la dernière  petite molaire,  où  
 cette  concavité  disparaît d’une  manière  très-sensible; 
   arrivée  à  la  dernière  grosse molaire,  où  elle  
 forme  une  véritable  convexité,  on  remarque  au  
 milieu  de  cette  face,  comme  à  l ’externe,  la  trace  
 de la  symphise  du  menton  (fig.  1 ,  c )  :  cette  symphyse  
 donne  attache,  à  sa  partie  supérieure,  au  
 frein  de  la  langue.  A ses  deux  tiers  inférieurs,  un  
 peu  sur  ses  côtés,  on  voit  quatre  éminences  nommées  
 apophyses  géni  (fig.  1,  d') ou épines internes  
 du menton  :  elles  sont  placées  par  paires  les unes  
 au-dessus  des  autres.  Les  deux  apophyses  supérieures  
 donnent  attache  aux  ge'nio - glosses,  et  
 les  deux  inférieures  aux  muscles  génio-hyoïdiens  :  
 quelquefois, au  lieu  de  quatre  apophyses,  on  n’en