I o o ANATOMIE COMPARÉE
trois millimètres existe entre la canine et la première
molaire de lait.
La première molaire de lait a, dans le sens
de l’arc, dix millimètres de largeur, six d’épaisseur,
et six hors le bord alvéolaire. La couronne
présente deux tubercules, dont un interne plus petit,
et l’autre externe qui est plus fort.
La deuxième molaire de lait a onze millimètres
de largeur à sa couronne, huit millimètres d’épaisseur
, et six millimètres dépassant le bord alvéolaire.
La couronne est surmontée de quatre tubercules
, deux externes et deux internes ; les deux
externes sont plus rapprochés que les internes.
La première grosse molaire, dite de seconde
dentition, mais non de remplacement, a sa couronne
large de quatorze millimètres, autant d’épaisseur
, et sept hors le bord alvéolaire. Elle est surmontée
de cinq tubercules, dont deux en dedans et
trois en dehors. Cette dent, qui présente un enfoncement
dans son centre, est comme burinée.
Des Dents de la tête de l’Orang-Outang donnée par M. le
docteur Wallisch.
Les dents de lait du maxillaire supérieur sont
généralement plus petites que celles des deux sujets
précédens. Les iter-dentis des dents de la seconde
dentition sont très-développés, et donnent la facilité
de voir les dents de remplacement. L'iter-dentis
par où doit sortir la deuxième petite molaire est
placé entre la dernière molaire de lait et la première
grosse molaire, dite dent permanente ; ce qui
prouve incontestablement que quelques dents de
remplacement doivent acquérir un plus grand développement
, et qu’en attendant que la nature
pourvoie à leur placement, elle les comprime dans
les parois osseuses des maxillaires, qui, à cette
époque, sont plus larges et d’un tissu plus spongieux,
jusqu’à ce que le temps ait permis à ces os
un alongement tout à la fois antérieur et postérieur
pour qu’elles viennent se ranger d’une manière
régulière.
La première grosse molaire permanente a sa
couronne sortie de l’alvéole ; elle a , dans le sens de
l’arc maxillaire , neuf millimètres, et de dehors en
dedans onze millimètres.
La seconde grosse molaire permanente, quoique
sa couronne soit parfaitement achevée, n’a
cependant pas encore franchi le bord alvéolaire :
une lame osseuse qui partage cette entrée est le
seul obstacle qu’elle éprouve pour sa sortie, lequel
allait bientôt cesser d’après l’état de minceur
et d’absorption où se trouve cette lame. Il m’a été
néanmoins facile de prendre les mesures de la couronne
de cette dent, qui, dans le sens de l’arc,
offre onze millimètres, et de dehors en dedans neuf
millimètres.
La troisième et dernière molaire n’est pas appaT
rente ; rien même , à cette époque, n’indique le pas