sente une divergence bien marquée5 cependant il
n’est pas rare de rencontrer quatre racines à cette
dent ; e t, quand elles existent, elles sont placées
par paire, deux pour la lèvre interne, et deux pour
la lèvre externe du bord maxillaire.
La quatrième et dernière molaire de lait (fig. 5,
n° rj ) est absolument semblable à la troisième molaire
que nous venons de voir. Toutes ces dents
appartiennent à l’un des côtés de la mâchoire supérieure.
Je me dispenserai de faire la description des
dents inférieures, en faisant observer que les incisives
sont en général un peu moins développées que
les supérieures, et que leur courbe est moins sentie.
La première mol&ire est beaucoup plus petite que la
supérieure : aussi tombe-t-elle beaucoup plus tôt
que celle-là. La seconde molaire est également moins
développée que la pareille dent qui lui est affrontée
au maxillaire opposé5 elle est plus aplatie, et ne
présente qu’une seule cannelure bien marquée à la
partie moyenne de sa face externe, tandis qu’à sa
face interne elles vont jusqu’à cinq : la hauteur de
cette dent, qui n’a que deux racines, est à peu près
la même que pour les supérieures; cependant son
épaisseur est près de moitié moindre. Quant aux
deux dernières molaires inférieures, elles diffèrent
peu de la seconde, et il n’est pas rare de rencontrer
à ces dents, outre leurs deux racines, plusieurs pro-
longemens radiculaires qui sont ordinairement très-
aigus.
DU SYSTÈME DENTAIRE. 2 UJ
Dents de la seconde Dentition.
Les dents de la seconde dentition sont au nombre
de quarante, dont vingt-huit ont servi à remplacer
les dents caduques ou de lait ; les unes se sont placées
entre les incisives et les molaires, ce sont les
canines ou crochets, que nous n’avons pas rencontrés
dans les dents du premier âge ; les autres ont
complété les arcs dentaires en venant se placer par
ordre et occuper le fond des bords maxillaires ; ce
sont de nouvelles molaires, en sorte que pour l’une
ou l’autre mâchoire les dents peuvent être divisées
ainsi, savoir : six incisives, deux canines et douze
molaires. Je n’ai point besoin de rappeler ici que ce
nombre doit être subdivisé en deux parties égales,
et que dix dents seulement occupent une demi-mâchoire.
Toutes les dents de la seconde dentition sont
plus développées que celles de la première ; les incisives
de remplacement présentent, avant leur sortie
| à la partie interne du bord alvéolaire de l’un et
l’autre maxillaire, autant d’iter-dentis qu’il y a de
dents incisives qui doivent être traversés par elles.
Les molaires, au contraire, ne présentent pas d’iter-
dentis pour leur sortie ; les molaires de lait sont
séparées des molaires remplaçantes ou de seconde
dentition par un plancher alvéolaire, et à mesure
que la dent qui est au-dessous croît et acquiert par
son développement assez de force et de consistance
pour comprimer les vaisseaux et nerfs qui vont por