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 sont  également  recouverts  d’un  cartilage  lisse  de  
 peu  d’épaisseur,  et  qui  disparaît  insensiblement  
 vers  son  col.  Un fibro-cartilage  (pl.  vm ,  lig.  3 ,  c;  
 fig.  4 et 5) est interposé entre  la cavité  glénoïde  du  
 temporal  et le condyle de la  mâchoire inférieure  où  
 il  sert de  coussin.  Ce  fibro-cartilage,  désigné aussi  
 par cartilage inter-articulaire, a une forme ovalaire :  
 on  y   distingue  deux  faces,  une  supérieure  qui  se  
 moule  sur  la  cavité  glénoïde  et en  prend  toutes  les  
 inflexions ; l’autre  inférieure ,  qui est  concave et en  
 rapport  avec  le  condyle  sur  lequel  il  est  placé. Les  
 fibres  de ce  fibro-cartilage sont concentriques, d’un  
 tissu  plus  épais  et  serré  à  sa  circonférence  :  là  ces  
 fibres  s’aperçoivent  plus  facilement  qu’à  sa  partie  
 moyenne  où  il  est très-mince ;  il  est  par  fois  percé  
 d’une  ouverture  qui,  quand  elle  existe,  établit,  à  
 cet  endroit,  une  communication  entre  les  deux  
 membranes  synoviales  (fig-  3 ,  a et b).  Ses  usages  
 sont  d’établir  une  connexité  exacte  entre  les  condyles  
 et  les  surfaces articulaires des  temporaux,  et  
 de  faciliter  le  mouvement  de  ces  parties  les  unes  
 sur  les autres, ainsi que d’absorber l’excédant de  la  
 synovie sécrétée par  les membranes synoviales. 
 Les  membranes  synoviales  sont  au  nombre  de  
 deux,  séparées  l’une  de  l ’autre  par  le  fibro-cartilage  
 (fig-  3 ,  c)  :  elles  vont  s’attacher  autour  de  sa  
 circonférence.  La supérieure (fig-  3 ,  a)  s’étend sur  
 toute la partie  cartilagineyse  qui  encroûte  la  cavité 
 glénoïde ,  et de  là vient  se  replier  sur  la  face supérieure  
 du  fibro-cartilage,  auquel  elle  adhère  d’une  
 manière  plus  où  moins  intime.  La membrane  inférieure  
 (fig.  3,  b)  s’attache  au contraire à la surface  
 inférieure  du  fibro-cartilage,  et va  tapisser  le  condyle  
 de la mâchoire inférieure, en se portant un peu  
 plus  en  arrière  qu’en  avant.  Ges  deux membranes  
 synoviales  ne  communiquent  aucunement  entre  
 elles ,  si  ce n’est,  comme je l’ai  dit  plus haut, lorsque  
 le  fibro-cartilage  est  troué.  Ces  membranes,  
 d’un  tissu  à  fibres  celluleuses  entrelacées  en  tous  
 sens,  sont d’autant  plus  serrées  qu’on  les  examine  
 près  de leurs  parties moyennes  :  elles concourent à  
 maintenir l ’articulation  temporo-maxillaire  dans  sa  
 situation.  Leurs principaux  usages  sont de  sécréter  
 une  liqueur albumineuse appelée  synovie,  qui sert  
 à  lubre'fier  toutes  les  parties  de  cette  articulation,  
 afin  d’en  faciliter  les mouvemens.  En  dehors  elles  
 correspondent au ligament latéral externe (fig. i,h),  
 en dedans au ligament latéral  interne  (fig.  2, h')  et  
 à du tissu cellulaire graisseux, en arrière à la glande  
 parotide, et en avant au muscle ptérygoïdien externe. 
 Trois  ligamens  maintiennent  cette  articulation  
 dans un rapport convenable,  afin  que  la mâchoire  
 inferieure puisse exécuter  tous les mouvemens voulus  
 pour  la mastication, la déglutition et la prononciation. 
  L’un de ces trois ligamens, que l ’on nomme  
 ligament latéral externe, est un faisceau assez court,  
 aplati, à fibres parallèles, plus large supérieurement