rement, et an dedans de l ’orbite, près du conduit
lacrymal, en avant du tendon qui donne attache au
muscle orbiculaire des paupières : le bord postérieur
est libre ; en arrière il est légèrement arrondi, et fait
partie de la fente sphéno-maxillaire. Entre le bord
antérieur et le bord postérieur du plancher de l ’orbite
, on remarque une éminence triangulaire, iné-
gale, qui s’articule avec l’os de la pommette, dont
il a été fait mention plus haut : c’est l’éminence malaire
qui, au-dessous, présente un bord mousse
(fig. i , 7?z), convexe de haut en bas, et qui sépare
la fosse zygomatique de la fosse canine. C’est
dans cette fosse que se trouve la tubérosité maxillaire
qui en forme la paroi antérieure, qui est très-
saillante dans les jeunes sujets , parce qu’elle renferme
les dernières dents molaires. Cette tubérosité
s affaisse à mesure que la couronne de la dent dite
de sagesse sort de son alvéole pour compléter l ’arc
dentaire : elle est convexe dans toute son étendue,
présentant une forme quadrilatère dans sa circonférence.
On trouve sur son milieu un ou plusieurs
petits trous (fig. i , n ) qui donnent passage à
des vaisseaux nourriciers, et des sillons qui logent
les ramifications de l’artère alvéolaire supérieure.
On y voit en outre le commencement des conduits
dentaires supérieurs et postérieurs : ces conduits,
qui descendent dans l ’épaisseur de la paroi
postérieure du sinus maxillaire ( fig. 4 , ƒ ) , dans
lequel ils se montrent quelquefois sous la forme de
simples sillons, vont ensuite, en se divisant, se
rendre dans le fond des alvéoles molaires supérieurs
, où ils portent les vaisseaux et les nerfs dentaires
postérieurs et supérieurs. Le bord supérieur
de la tubérosité maxillaire se confond avec le bord
postérieur de la face orbitaire ; son bord inférieur
répond à la partie postérieure et externe de l’arcade
alvéolaire supérieure; il présente des inégalités
pour l ’attache du muscle buccinateur. Le bord antérieur
commence supérieurement par une gouttière
large, creusée sur la partie postérieure de l ’éminence
malaire. Le bord postérieur répond en haut
dans le fond de la fosse zygomatique, où on ne voit
rien de remarquable ; dans son milieu il offre une
gouttière ( fig. 2, q ) qui, réunie à une pareille
gouttière qui existe sur les os palatins, forme le
canal palatin postérieur. Tout-à-fait en bas il y a
des inégalités qui servent a articuler la face interne
de la portion pyramidale de ces mêmes os palatins.
A la partie inférieure de la face externe des os
maxillaires supérieurs, on voit le côté externe de la
moitié de l’arcade alvéolaire supérieure : cette portion
d’arcade est mince en avant, épaisse en arrière
recourbée en dedans. Son côté externe est convexe
offrant des saillies qui répondent aux alvéoles, et des
enfoncemens qui répondent aux cloisons alvéolaires.
La face interne, ou naso-palatine, des os maxillaires
supérieurs ne peut être bien aperçue que
quand on a préalablement isolé ces os d’avec ceux