de la canine également inférieure; aussi cette échancrure
est-elle plus considérable à cette partie qu a
l’autre : cette face est bornée par une arête très-prononcée
; le collet de cette dent est plus sensible du
coté de la canine que du côté des autres incisives.
Sa racine est conique, courbee de dehors en dedans,
et un-peu aplatie à la face correspondante à l’incisive
voisine. Cette dent a huit millimètres de longueur
; elle excède le bord alvéolaire de quatre millimètres
: chez le lion elle dépasse ce bord de dix-
neuf millimètres, et en a quarante et un de Ion-'
gueur.
De la canine. Cette dent est espacée de l’incisive
latérale de cinq millimètres, et est à peu près
à égale distance de la première / A molaire. Sa fiOgure représente deux cônes réunis par leurs bases et à
extrémités plus ou moins aiguës. La couronne chez
le chat est comme prismatique ; elle est convexe à sa
face externe, et sillonnée de deux ou trois sillons
longitudinaux ; une ligne saillante, carénée sur ses
parties latérales, est le point de démarcation de
cette face avec l’interne, et la caractérise, tandis que
celle-ci est un peu aplatie, lisse et parfois sillonnée :
les bords de cette face ou du moins les carènes dont
je viens de parler, sont plus ou moins tranchantes.
Le collet de cette dent est rarement bien déterminé,
la racine est unique ; elle est légèrement aplatie sur
ses faces latérales, et n’a rien qui la différencie de
celle du chien, si ce n’est qu elle est plus arrondie.
Cette dent, qui est légèrement courbée de dehors
en dedans, dépasse le bord alvéolaire de douze millimètres
sur une longueur totale de vingt-trois millimètres
: cette mesure chez le lion est de cent cinq
millimètres de longueur totale, et du bord alvéolaire
à l’extrémité de la couronne, de cinquante-quatre
millimètres.
De la première molaire. Cette molaire, qui a
été aussi appelée fausse molaire, est espacée de la
canine, comme nous l’avons déjà vu, de presque
quatre millimètres, et près de moitié moins de la
seconde molaire sa voisine. Cette dent a une grande
analogie avec la première molaire supérieure du
chien, c’est pourquoi je ne donnerai ici que sa longueur
totale qui est de cinq millimètres ; elle dépasse
le bord alvéolaire de deux millimètres : chez
le lion elle a vingt et un millimètres de longueur,
et elle en excède ce bord de sept.
De la seconde molaire, appelée aussi fausse molaire.
Cette dent diffère également peu de sa semblable
chez le chien : voyez ce que j’en dis à cet article.
Sa longueur totale est de dix millimètres, dont
six dépassent le bord alvéolaire : chez le lion elle
en a trente-neuf, et excède le bord alvéolaire de
seize.
De la troisième molaire. Cette dent, désignée
par le nom de carnassière, diffère de la dent carnassière
supérieure du chien, non sous le rapport
des racines, qui sont également au nombre de trois