se subdivise pour former de nouveaux petits conduits
qui doivent protéger les vaisseaux et nerfs qui
vont se rendre aux racines des dents incisives et à
des filets très-déliés qui sortent des bords alvéolaires
pour se porter dans les gencives. Au-dessous
du canal dentaire inférieur, à la lèvre interne de
I angle ( fig. i , j ) de la mâchoire, on aperçoit
des inégalités très-rugueuses où viennent s’implanter
les fibres inférieures du muscle ptérygoï-
dien interne. Le bord supérieur ou alvéolaire est
moins large à sa partie antérieure qu’à sa partie
postérieure : là il est un peu plus déjeté en dedans
qu’à sa partie antérieure, où il conserve sa rectitude.
Dans son épaisseur il est divisé le plus souvent
par seize alvéoles, lesquels sont destinés à loger les
racines des dents inférieures, et constituent par
leur ensemble l ’arcade alvéolaire inférieure. Ces alvéoles
, comme ceux des maxillaires supérieurs, présentent,
suivant l ’espèce de dents qu’ils reçoivent,
des formes différentes, et sur la racine desquelles
ils sont exactement moulés : le premier (pl. iv,
fig. i4 , <z), dans lequel se loge l’une des incisives
centrales, est le plus petit et le plus étroit ; le second
( fig. i 4, 3), qui reçoit l ’incisive latérale, devient
un peu plus grand; le troisième (fig. 14, c) ,
qui loge la dent canine, est très-large et très-profond;
le quatrième (fig. i4, d ) , dans lequel vient
s’implanter la première petite molaire, est beaucoup
moins profond et est un peu déprimé latéralement ;
le cinquième (fig. i4 , e) ■> qui reçoit la deuxième
petite molaire, est un peu plus grand que le précédent;
le sixième (fig. i4 ? ƒ ) ? qui reçoit la première
grosse molaire, est le plus large de tous ; il a une
forme quadrilatère, et est séparé dans son milieu
par une cloison osseuse pour la division des racines
de cette dent; le septième (fig. i4? g') est 1111
peu moins grand que le précédent, et sert à loger la
deuxième grosse molaire ; le huitième (fig. i4 5 h ) 1
qui est encore un peu moins grand que celui-ci, et
dans lequel la dernière dent molaire se loge, en diffère
cependant le plus ordinairement ; car tantôt il
affecte une forme triangulaire, d’autres fois une
forme quadrilatère, quelquefois aplatie, ou bien
enfin il n’a qu’une seule loge conique, etc.
Il me suffit d’avoir donné la description des alvéoles
d’un des côtés du maxillaire inférieur ; le
côté opposé étant symétrique.
Toutes ces cavités sont percées à leur fond par de
petites ouvertures qui donnent passage aux vaisseaux
et aux ramifications nerveuses qui viennent
se rendre aux dents.
Le bord inférieur ou base de cette mâchoire a un
peu plus d’étendue que le supérieur ; il est arrondi,
plus épais à sa partie antérieure qu’a sa partie postérieure
où il est plus rétréci : c’est à peu près à
son tiers postérieur que l’artère faciale passe ; aussi
y laisse-t-elle une dépression qui est ordinairement
apparente sous la forme de sillon. C’est à la partie