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 iter-dentis.) 
 La cinquième molaire ou pénultième, du dix-huit  
 au vingt-deuxième mois. 
 La deuxième molaire de remplacement, ainsi que  
 la deuxième incisive  de cet ordre, apparaissent du  
 vingt-huitième au trente-deuxième mois. 
 La  troisième  molaire  remplaçante,  ainsi  que  la  
 troisième incisive, sortent  à  peu  près  à  la  même  
 époque, c’est-à-dire du trente-huitième au quarante-  
 huitième mois. 
 La  sixième  et  dernière  molaire,  du  quarante-  
 quatrième au cinquante-deuxième mois. 
 Enfin,  la  quatrième  dent  incisive  permanente  
 termine  la deuxième  dentition,  qui  est. ordinairement  
 achevée quand l’animal n’a pas encore atteint  
 sa cinquième année. 
 SYSTÈME  DENTAIRE 
 CHEZ  LES  PRINCIPAUX  REPTILES. 
 Je terminerai ce que je voulais  dire sur les dents  
 en donnant un aperçu du système dentaire chez les  
 principaux reptiles  que j ’ai pu soumettre à mon investigation  
 ;  car mes observations  sur  ces animaux  
 m’ayant  fait  connaître  que le mode de  production 
 et de remplacement  de leurs dents diffère beaucoup  
 de celui employé par la nature  chez les autres  êtres  
 dont j ’ai  parlé, je  crois  qu’il est indispensable  de  
 les consigner ici. 
 Dentition du crocodile. 
 Les  crocodiles naissent avec le nombre de  dents  
 qu’ils  doivent  avoir  toute  leur  vie,  mais  leur  
 volume  augmente jusqu’à ce que ces animaux aient  
 atteint toute leur croissance, qui se  fait très-lentement  
 ,  et pendant  laquelle ils changent  assez  souvent  
 de  dents ;  elles  sont  coniques  et  plus  ou  
 moins  droites.  Toutes  sont  renfermées  dans  les  
 bords  alvéolaires de l’une  et  l’autre  mâchoire;  le  
 sommet de chacune,  qui  est  plus  ou  moins aigu,  
 est cette partie de la dent qu’on voit toujours hors  
 les alvéoles  et le bord  gencival ;  leur  base  est renfermée  
 dans chaque cavité alvéolaire,  dont l’entrée  
 est  assez  étroite  pour  qu’elle  ne  puisse  en  sortir  
 que dans un temps opportun :  effectivement, si l’on  
 examine une dent isolée (pl. xxx, fig.  2) qui a tout  
 son développement, on s’apercevra que sa  base est  
 bien  plus  large  que  l’ouverture  alvéolaire  11’est  
 grande ;  on  verra  également  que  ces  dents  n’ont  
 pas de racines, et  qu’elles  ont une  cavité dentaire  
 (fig.  2 , c) très-développée;  enfin,  que  l’épaisseur  
 de leur  tissu  va en  diminuant  de  leur  sommet  à  
 leur base. 
 On n’aurait  aucune idée de  la chute  et du rem