seconde ; celle-ci presente, d’elle à la troisième, un
espace moins large de plus de moitié ; enfin cette
troisième molaire touche, par sa face postérieure,
la quatrième et dernière dent de cet ordre. Tontes
ces molaires de lait présentent des couronnes tuberculeuses
tres-prononcees, des collets peu sensibles
, mais des racines qui, quand les dents sont
achevées, sont fermées, en sorte qu’elles sont remplacées
par de nouvelles dents, absolument de la
même manière que les dents de remplacement de
l’homme et de divers autres mammifères; on aperçoit
meme au bord alveolaire interne qui correspond
à la partie moyenne de la couronne de ces dents,
une ouverture par ou doit se frayer le passage que
- la dent de remplacement doit traverser, et que j ’ai
désigné précédemment par le nom d’iteT-dentis.
J ’observerai cependant que cet iter-dentis ne se
rencontre pas pour la première des molaires, en
sorte que je ne crois pas que cette dent soit jamais
remplacée. Cette opinion est d’ailleurs celle de M. le
baron Cuvier.
Pour les dents de lait de la mâchoire inférieure,
il y a quelque différence qu’il est bon de noter.
Quant aux incisives, que je crois permanentes, elles
sont également, comme les supérieures, de forme
cylindroïde, mais plus longues au moins pour les
centrales ; elles se portent plus obliquement d’arrière
en avant : ces dents se trouvent placées entre
les incisives moyennes du maxillaire supérieur, au
dehors, quand cet animal a la gueule fermée. Quant
aux molaires, il y a peu de différence : elles vont
en augmentant de volume de la première à la quatrième;
cette quatrième molaire inférieure est plus
alongée que sa semblable du maxillaire supérieur,
qui a une couronne de forme quadrilatère, surmontée
de quatre principaux tubercules disposés par
paires, tandis que la molaire inférieure présente
quatre tubercules dont les deux premiers sont
rangés l’un après l’autre, et que les deux postérieurs
sont également rangés transversalement par
paire, comme ceux de la quatrième molaire. Les racines
des dents inférieures sont moins nombreuses
que celles des dents supérieures ; cependant la première
molaire, tant supérieure qu’inférieure, ne
présente qu’une seule racine ; la seconde molaire en
offre deux, et ce nombre augmente pour la troisième
molaire supérieure, qui en a trois, tandis qu’on
n’en voit que deux pour la semblable dent inférieure;
la quatrième molaire supérieure présente
quatre racines , et la correspondante inférieure n’en
présente que trois. Quant au changement que ces
dents doivent subir, il est le même que pour les
dents supérieures, c’est-à-dire , qu’il est facile d’apercevoir
l’iter-dentis des seconde, troisième et
quatrième dents molaires permanentes qui doivent
remplacer les trois caduques de lait ; en sorte qu’il
y a , pour l’une et l’autre mâchoire, six dents molaires
de rechange, trois pour chacun de ses côtés,