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 muscle  canin ; au-dessus de  cette  fosse on voit l’orifice  
 du  canal  sous-orbitaire, ou  trou  orbitaire  inférieur, 
  qui donne passage aux vaisseaux et au nerf du  
 même nom,  et  qui  de  là vont se  répandre  sur  une  
 très-grande  partie  de  la  face. 
 Au-dessus  de  cette  ouverture  on  remarque  des  
 inégalités qui  servent d’attache au muscle  élévateur  
 propre  de  la  lèvre  supérieure.  Au-dessous du  trou  
 sous-orbitaire  inférieur,  et  plus  sur  le  côté  de  la  
 fosse  canine^  on  remarque  une  éminence  triangulaire  
 ,  très-rugueuse,  qu’on  nomme  apophyse  malaire  
 (fig.  i ,  j ) ,   sur  laquelle  s’articule  l ’os  zygomatique, 
   ou  de  la pommette. Entre le côté  interne  
 de  l’éminence  malaire  et  la  partie  postérieure  de  
 l’apophyse montante  du  maxillaire  supérieur,  est  
 une  autre  surface  triangulaire  qui  est légèrement  
 oblique de dedans en dehors, et de haut en bas, formant  
 une  très-grande  partie  du  plancher  de  l ’orbite  
 qui,  pour  cette  raison,  porte  le  nom  de  face  
 orbitaire  (fig.  i  et  3,  e ,  e j  des  os  maxillaires.  
 On  considère  à  cette  face  orbitaire  trois  bords :  
 l’un  interne,  l’autre antérieur,  et  le  troisième postérieur. 
  Yers  sa partie moyenne et  externe , on voit  
 une  gouttière  (fig.  i ,  ƒ )   qui  se  change  bientôt  
 en un  canal,  laissant  voir  à  son  orifice  et  sur  le  
 plancher  de  l ’orbite  une  espèce  de  suture  qui  ne  
 s’efface  que dans un  âge  très-avancé.  Ce  canal  loge  
 les vaisseaux  et  le nerf sous-orbitaires,  et  se  divise 
 antérieurement  en  deux  conduits,  dont  l’un  supérieur  
 est  le  trou  sous-orbitaire  proprement dit,  et  
 l’autre  inférieur  est  creusé  dans  l’épaisseur  delà  
 paroi  antérieure  et  moyenne  du  sinus  maxillaire,  
 dans lequel son  trajet est indiqué par  un sillon plus  
 ou moins  marqué 5  c’est à  ce  conduit inférieur  que  
 les anatomistes  ont donné  le nom  de  canal dentaire  
 supérieur  et  antérieur  (pl.  x ,  fig.  2, ƒ ) ;   c’est  lui  
 qui  protège  les  vaisseaux  et  les  nerfs  qui  vont  se  
 rendre par le fond des alvéoles aux racines des dents  
 incisives  et canines  supérieures.  J’ai  même  vu  de  
 ces  vaisseaux  et nerfs  se  rendre  aux  racines  de  la  
 première  petite molaire,  et  même  de  la  seconde.  
 Enfin,  le  canal  sous-orbitaire  continuant  sa direction  
 primitive, vient se terminer par une ouverture  
 large appelée trou  orbitaire  inférieur ( pl.  v i, fig.  1,  
 k ) ,  et  par  laquelle  les  vaisseaux  et  le  nerf qui  y   
 passent  viennent  s’épanouir,  comme  il  a  été  dit  
 plus  haut)  sur  une  grande  partie  de  la  face.  Le  
 bord  interne  du  plancher  de  l’orbite  s’articule  
 antérieurement  ( fig.  1, g~)  avec  l’os  unguis,  à  sa  
 partie  moyenne  (fig.  1  ,  h )  avec  l ’ethmoïde ,  et  
 postérieurement  (fig.  1 , 1 )  avec  l’os  du  palais.  Le  
 bord  antérieur  se  confond  avec  la  base  de  l ’orbite  
 ,  en forme  une  partie  de  son  contour,  lequel  
 sert d’attache,  par sa partie inférieure, à  la plupart  
 des  fibres  musculaires  de  l’élévateur  propre  de  la  
 lèvre  supérieure  :  le  petit  oblique  inférieur de l’oeil  
 vient aussi  s’attacher à ce bord, mais plus supérieu