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 rencontrer  des  sujets  qui  ne  présentent qu’un  seul  
 tubercule  plus  ou  moins  prononcé,  sur  lequel  on  
 remarque des inégalités pour l’insertion des muscles  
 dont  je  viens  de  parler.  Au-dessus  des  apophyses  
 géni, un peu sur les côtés de la symphise, sont deux  
 petites sui'faces  ovoïdes,  légèrement  déprimées ,  et  
 qui  servent à  loger  les  glandes  sublinguales.  Au-  
 dessus  des  apophyses géni,  et également de chaque  
 côté  de  la  symphise,  on  remarque  les  deux  fossettes  
 digastriques  (fig.  x  ,ƒ ) ,  qui  donnent  attache  
 aux  extrémités  antérieures  des  muscles  du  même  
 nom.  De  la partie moyenne  et  latérale  de  ces  fossettes  
 naissent  les  lignes obliques  internes  (fig.  l  ,  
 A)  ou myloïdiennes.  Elles montent  en  arrière,  en  
 devenant  plus  saillantes  et  plus  épaisses,  jusqu’aux  
 côtés  internes  des  alvéoles  qui  logent  les  
 racines des  deux dernières grosses molaires,  en formant  
 une  sorte  de  bosse, d’où elles continuent  également  
 à  se  diriger pour  aller  se  terminer  vers  les  
 lèvres  internes  des bords  antérieurs  des  apophyses  
 coron oïdes. Elles  donnent attache, dans leurs trois-  
 quarts  antérieurs,  aux muscles mylo-hyoïdiens,  et  
 postérieurement  aux  muscles  constricteurs  supé1  
 rieurs du pharynx. Sur les côtés  des  fossettes digastriques  
 ,  au-dessous  de  la  ligne  oblique  interne,  on  
 voit une dépression longue, ovoïde et peu profonde,  
 dans  laquelle  se  loge  la  glande  sous-maxillaire  
 (fig.  i  ,  g') ;  plus  en  arrière  de  cette  dépression  on 
 voit la trace  d’un  sillon  (fig.  i  ,  A)  qui  quelquefois  
 est  très-prononcé,  et  même  se  convertit  en  
 un  canal  sur  l’un  des  points  de  son  trajet  :  on  l’a  
 appelé sillon mylo-hyoïdien.  Il donne passage à une  
 branche  du  nerf maxillaire  inférieur,  qui  se  rend  
 au muscle mylo-hyoïdien et à  la portion  antérieure  
 du  digastrique  :  en montant obliquement, ce  sillon  
 va  se  terminer  à une  ouverture  inégale  et  comme  
 découpée,  présentant  une  crête  ou  une  épine  très-  
 prononcée  donnant  attache  au  ligament  latéral  interne  
 de  la  mâchoire  inférieure.  Cette  ouverture,  
 qui est rarement double,  est l’entrée du canal maxillaire  
 (fig.  i , l ) ou dentaire inférieur, lequel est placé  
 au  centre  de  la  face  interne  des  branches  de  cette  
 mâchoire  :  il  est creusé dans l’épaisseur du corps de  
 cet os,  d’où  il  se dirige obliquement  en passant  au-  
 dessous  des  alvéoles  des  dents  molaires.  Ce  canal  
 protège les vaisseaux et le nerf dentaires inférieurs,  
 qui  se  subdivisent  et  s’introduisent  par  de  petits  
 canaux particuliers qui viennent du fond des cavités  
 alvéolaires  se  rendre  aux  racines  des dents  qui  se  
 trouvent  sur  son  passage.  Le  canal  dentaire  inférieur  
 ,  avant de se terminer, revient un peu sur lui-  
 même pour se bifurquer en deux conduits, dont 1 un  
 plus  large  va  immédiatement  s’ouvrir à  la  face  externe  
 du corps  de  cet os,  ce  qui  constitue  le  trou  
 mentonnier  dont  j ’ai  déjà  eu  occasion  de  parler;  
 l’autre conduit se dirige vers le fond  de  l’alvéole  de  
 la  première  petite  molaire  ou  de  la  canine,  d’où  il