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 correspondent  à  là  partie  moyenne  et  latérale  du  
 collet de chacune de ces dents  de  première  dentition. 
   Les canines persistantes ou de seconde dentition  
 n’ont  qu’une  racine  ouverte, même  chez  de  
 très-vieux sujets;  ce qui fait que cette extrémité radiculaire  
 est remplie d’une pulpe dentaire propre à  
 leur accroissement continu,  et  réparatrice de  l’eX-  
 trémité opposée, qui est soumise à un détritus continuel. 
   Ces  canines  sont,  en  outre,  renfermées  
 chacune  dans  un  alvéole  rempli  d’une  substance  
 analogue  à  la  moelle  contenue dans  les  os  longs;  
 elle  tst  très - remarquable  et  surtout  plus  abondante  
 pour  les  canines  inférieures.  Ces  dents  ne  
 sont pourvues  d’émail  qu’à  leur face externe  pour  
 les canines permanentes. La seconde dentition n’est  
 achevée qu’autant que toutes les dents de lait sont  
 tombées,  qu’elles ont été  remplacées,  et  que  trois  
 autres molaires,  qui,  placées  l’une  après l’autre,  
 vont  en  augmentant  de  volume  jusqu’à  la  dernière, 
   et  complètent  l’arc  dentaire  pour  l’un  et  
 l’autre côté des maxillaires ; ce qui porte le total des  
 dents de ces animaux à quarante-quatre, dont vingt-  
 deux  supérieures  et  autant  d’inférieures,  classées  
 comme il suit :  six incisives,  deux canines et douze  
 molaires pour chaque mâchoire. Ces dents sont composées  
 de deux substances,  l’une  osseuse et l’autre  
 émailleuse. 
 Enfin,  pour  donner  une  connaissance  parfaite 
 de la forme des dents chez  ces  pachydermes,  tant  
 pour leurs racines plus ou  moins  multipliées,  que  
 pour  leurs  couronnes  plus  ou  moins  hérissées  de  
 tubercules, surtout par rapport aux grosses molaires,  
 qui ont été quelquefois confondues  avec  des  dents  
 de géant,  erreur  que j ’ai vu partager par des médecins, 
  j ’ai  cru  plus essentiel  de  faire représenter  
 l’appareil  dentaire  de  l’une  et l’autre dentition de  
 ces  animaux, ainsi  que  le  système  nerveux de ces  
 dents,  que  de  décrire  toutes  ces  parties,  dont  le  
 lecteur doit avoir maintenant une idée exacte, d’après  
 les  descriptions  précédemment données  de  la  
 formation  des  dents  :  c’est  pourquoi je  renvoie,  
 pour ce qui les  concerne,  aux  figures et à l’explication  
 des planches x x ,   xxi et x x ii. 
 DENTITION  DU  CHEVAL. 
 Tout ce que nous avons dit des sacs ou matrices  
 dentaires de l’homme  s’applique  également  à  tous  
 les animaux pourvus de dents. Ces sacs renferment,  
 comme nous l’avons fait observer,  un liquide gélatino 
 muqueux, qui est le  ganglion  ou  pulpe  dentaire  
 ,  lequel,  en se cristallisant,  constitue  la  sub-  
 . stance  osseuse  ou  éburne'e.  Nous avons également  
 fait observer que de petites glandules sécrètent une  
 matière  particulière  qui  recouvre,  en  forme  de