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 ne se développe qu’avec 1 âge ;  et le vieillard, dans  
 son état normal,  présente  à  cette partie  une très-  
 grande cavité.  Le cornet inférieur du nez ferme le  
 tiers  inférieur  de  l’ouverture  de  ce  sinus,  tandis  
 que les masses latérales de l’ethmoïde bouchent plus  
 ou moins complètement le reste de cette entrée. Le  
 canal  nasal,  qui  est  large  et  de forme  ronde,  se  
 dirige  d’avant  en  arrière,  où  il  va  s’ouvrir  dans  
 l’une des cavités nasales, derrière la partie interne  
 et antérieure du  cornet inférieur. C’est de la partie  
 postérieure et supérieure de ce même cornet, entre  
 l’os palatin et la tubérosité maxillaire,  que se présente  
 le bord postérieur de l’antre d’Hygmore, d’où  
 le conduit palatin postérieur prend son origine , et  
 qui, après s’être formé,  vient sortir à la partie postérieure  
 et latérale de la voûte palatine, derrière la  
 lame interne de  l’alvéole  de la seconde grosse mo-  
 laire,  qui, à cette époque, est encore complètement  
 renfermée dans sa cavité alvéolaire. Ce conduit palatin  
 antérieur  est espacé  de  son semblable,  placé  
 au maxillaire  opposé,  d’un  intervalle de dix millimètres  
 ,  et  de l’un de ces  canaux  au  canal palatin  
 antérieur, de trente-huit millimètres. 
 De la mâchoire inférieure. 
 La  mâchoire  inférieure  de  ce  singe  a des différences  
 notables qu’il est essentiel de  signaler comparativement  
 avec  celle  de  l’homme.  La  courbe 
 parabolique que présente cet os ne se fait sentir qu’à  
 sa partie antérieure,  à l’endroit qui correspond aux  
 dents incisives et canines, où cette courbe présente  
 un angle moins prononcé dans cette espèce que dans  
 les espèces inférieures.  De là les corps vont en rentrant  
 en dedans jusque derrière la seconde molaire  
 de lait, d’où ils se portent en dehors avec leurs branches, 
  qui sont plus développées que chez l’homme.  
 Il sera facile de se faire une idée exacte des mesures  
 linéaires de cette mâchoire, en consultant à cet effet  
 mon tableau synoptique. 
 On  remarque à la face externe de  cet os,  d’une  
 part, qu’il n’y a pas d'apophyse du menton,  c’est-  
 à-dire qu’on ne retrouve pas la surface triangulaire  
 qui caractérise cette partie chez  l’homme,  laquelle  
 est remplacée par une convexité, comme je viens de  
 l’indiquer plus haut, et qui du bord  alvéolaire externe  
 correspond  aux Incisives jusque sous  la base  
 de  cette  partie de la mâchoire,  sans  qu’on  puisse  
 voir  la  trace  de  la  ligne médiane,  qu’on  appelle  
 symphyse  du menton, même chez les deux autres  
 individus beaucoup plus jeunes, cités plus haut.  Le  
 trou mentonnier est placé perpendiculairement au-  
 dessous du milieu de la première molaire de lait,  et  
 présente une ouverture ovalaire se dirigeant d’avant  
 en arrière ; au devant et à la partie postérieure de ce  
 trou, il existe des ouvertures qui se rencontrent assez  
 fréquemment,  d’où sortent des  vaisseaux et des  
 divisions nerveuses.