
 
        
         
		fig.  3  et 4 > pl. vi,  fig.  5)  et les  fosses  nasales;  leur  
 ligure  est tellement  irre'gulière,  qu’il  est  très-difficile  
 de  bien  faire  comprendre,  par  la description,  
 la  forme  de  ces  os,  si  on  ne  les  a pas  pour  les  étudier, 
   ou  au moins  si  on n’en  possède pas un  dessin  
 fidèlement  rendu.  Ils  sont  situés,  d’une  part,  à  la  
 partie antérieure  et moyenne de la face, au-dessous  
 de  l’os  frontal,  de  l’efhmoïde,  du  vomer,  des  os  
 unguis,  et  de  la  racine  des  os  du  nez;  de  l’autre  
 part,  au-dessus  des  dents,  derrière  les  os  incisifs  
 ou inter-maxillaires. Chez l ’homme, ces inter-maxillaires  
 doivent être  considérés  comme  faisant  partie  
 intégrante des  sus-maxillaires,  puisque chez  les foetus  
 de  peu  de mois  de  gestation,  on  ne peut les  en  
 séparer  qu’en  les  fracturant,  quoiqu'il  semble  d’abord  
 que  la  suture  apparente à la  partie  antérieure  
 de  la  voûte  palatine,  chez  les  sujets  avancés  en  
 âge,  soit un  indice  que  ces os auraient pu  se  séparer  
 originairement ;  ce  que  je  n’ai jamais  pu  voir  
 sur  le  grand  nombre  d’embryons  soumis  à  mon  
 investigation. 
 Ils  se  trouvent placés  derrière  les  os  du  nez,  de  
 vant  les  unguis  et les os  palatins. 
 Enfin les maxillaires  supérieurs  sont placés entre  
 les cornets des  fosses  nasales  et  les masses latérales  
 de l’ethmoïde, par leur partie interne , et les os malaires  
 ou  zygomatiques par  leur  partie  externe. 
 Ces os  s'articulent  avec  tous ceux  qui  composent  
 la  face  et une partie  de  ceux  du  crâne.  Il  n’est  ici 
 besoin  qne de  décrire  un  seul  de ces os pairs,  puisqu’ils  
 sont symétriques.  J’y distingue, pour l’étude,  
 deux  faces  :  l’une  externe  et l’autre interne. 
 Face  externe  ou faciale  (pl.  vi,  fig.  i).  Cette  
 face  est  convexe,  présentant néanmoins  des inégalités  
 et  des  enfoncemens  plus  ou  moins  prononcés  
 dans toute son étendue, suivant les divers sujets.  
 Dans  sa partie  supérieure  et antérieure ,  il  y  a une  
 éminence  aplatie  latéralement,  de forme quadrilatère  
 ,  surmontant  cet  os,  et  à  laquelle les  anatomistes  
 ont  donné  le  nom  d’apophyse  montante  
 (fig.  i,'2  et  3 ,  a,  b,F)   supérieure,  ascendante,  
 nasale,  verticale  et  fronto-nasale.  On  considère  à  
 cette apophyse une face externe (fig.  i et 3, a, b, c) ;  
 une face interne  (fig.  2, a, b,  c) ;  deux bords,  l’un  
 antérieur  (fig.  i ,  2  et 3 , b,  b, b),  et  l ’autre  postérieur  
 (fig.  1,  2  et 3 ,  c,  c,  c ) ;  une  base  et un  som-  
 met(fig.  1,  2  et 3, a, a, a'). La face externe est concave  
 de haut  en  bas  ;  aux  côtés  externes  du dos du  
 nez  on y  aperçoit plusieurs  trous par  lesquels pénètrent  
 les  vaisseaux  nourriciers.  En  haut de  cette  
 apophyse  on y   voit des inégalités  pour  l ’attache  du  
 muscle  élévateur  propre  de  la  lèvre  supérieure,  et  
 du muscle  élévateur commun  de  l’aile du  nez  et de  
 la  lèvre  supérieure. 
 Face  interne.  Cette  face  fait  partie  de  la  paroi  
 externe  des  fosses  nasales ;  on  y   voit  inférieurement  
 une  crête  horizontale  (fig.  2  , g, g~) 7  où  s’articule  
 le cornet inférieur du nez. Au-dessus de cette