moyenne de ce bord que [viennent s attacher quelques
libres du muscle peaucier. Les deux extrémités
de la mâchoire inférieure, qu’on nomme branches,
ont une forme quadrilatère ; elles présentent supérieurement
l’apophyse coronoïde (fig. i4 , 72),
en avant l ’apophyse condyloïdienne (fig. i4 ?p)j
en arrière et inférieurement l’angle de la mâchoire
(fig. 14, 772). L ’apophyse coronoïde est
plus ou moins alongée suivant les divers sujets ;
elle a une forme triangulaire, aplatie sur ses faces
latérales, plus épaisse à sa partie antérieure où elle
est formée par le concours des deux lignes obliques,
interne et externe, qui viennent des parties latérales
du corps de la mâchoire , comme nous l ’avons
vu plus haut, et qui forment une espèce de gouttière
dans laquelle s’attache, en avant et en bas, la
partie inférieure du muscle buccinateur. La base de
cette apophyse est confondue avec le reste de la
branche, et c est au sommet de cette apophyse coronoïde
que le tendon du muscle temporal vient
s implanter. La partie postérieure de cette apophyse
présente un bord tranchant qui va correspondre par
une courbe à la partie antérieure du col, et qu’on
a désigné parle nom d’échancrure sygmoïde (pi. v,
1 i ° ) i laquelle sert de passage, à sa partie
moyenne, aux vaisseaux et au nerf du masséter.
Derrière cette échancrure on voit un tubercule
ovoïde appelé condyle (pi. iv, fig. 14, r ,• pi. v ,
fig 1, r,• fig. 2, Æ) de la mâchoire : il est placé
transversalement sur un pédicule nommé apophyse
condyloïdienne (fig. i4 , p ) , laquelle est rétrécie
à sa partie supérieure : ce qui fait qu’on l ’a
appelée col. Celui-ci est un peu aplati d’arrière en
avant, et présente antérieurement une excavation
où s’attache le muscle ptérygoïdien externe; en dehors
et en bas le col donne attache au ligament latéral
externe, a son contour et supérieurement au
ligament capsulaire. A la partie inférieure de la
branche qui supporte le condyle, on voit un bord
mousse qui se confond avec le bord inférieur de la
mâchoire, avec lequel il forme un angle : aussi
a-t-il été pour cette raison appelé angle de la mâ-
éhoire (fig. i4, m- pi. v, fig. i , j ; fig. 2, g). Il
est plus ou moins aigu ou obtus /suivant les sujets
et suivant l’âge ; cependant rarement il est droit : il
est déjeté le plus ordinairement, chez les uns en
dehors, et chez d’autres au contraire il se porte en
dedans. Le bord qui correspond dans une grande
partie de son étendue à la glande parotide est divisé
en deux lèvres, l ’une interne et l ’autre externe. Le
muscle ptérygoïdien interne s’attache à la lèvre interne
, et le muscle masséter à la lèvre externe ; le
ligament stylo - maxillaire s’implante en arrière et
entre les deux muscles.
L ’os maxillaire inférieur est composé, dans toutes
ses parties extérieures, d’une substance compacte
qui en renferme elle-même une autre celluleuse ,
laquelle ne peut être bien aperçue que quand
3 on a