pelle moyenne, et qu’on désigne par la dénomination
de mitoyenne. Enfin, sur les parties latérales
de ces incisives mitoyennes, existe une autre incisive,
à laquelle je donne le nom d’incisive latérale
, et que les vétérinaires désignent par celui de
coin.
Les incisives internes ou pinces (pl. xxm, fig. 5,
n° i) du maxillaire supérieur sortent, comme je l’ai
dit plus haut, dans les premiers dix jours de la naissance
5 la partie qui excède le bord gencival est appelée
libre ou couronne, l’autre est enchâssée dans
l’alvéole, et constitue la racine.
La couronne de ces dents est de forme conoïde ;
on y considère deux faces, deux extrémités, une
base et un sommet. Des deux faces l’une est externe,
lisse et légèrement convexe de la hase au sommet.
La face interne ou gutturale, qui est également
convexe dans le même sens , présente à sa partie
moyenne un sillon assez prononcé. Des extrémités,
l’une est en rapport avec la pareille dent du côté
opposé, et qui, par leur attouchement, forme l’extrémité
moyenne qui n’est sensible que par une
ligne transverse à peine sentie, qui en fait la démarcation
; 1 autre extrémité de cette pince est en
contact avec l’une des parties latérales de l’incisive
appelée mitoyenne : cette dent effectivement appuie
tellement sur cette partie, qu’on y voit une dépression
, tandis que l’extrémité latérale de l’incisive
moyenne, dont je viens de parler, est arrondie et
ne présente aucune dépression. La base est cette
partie de la couronne qui doit nous intéresser d une
manière toute particulière, par la connaissance
qu’elle nous fait acquérir pour l’âge de cet animal
si précieux à l’homme. Cette base de la couronne,
que les vétérinaires appellent table, est cette partie
de la dent qui est affrontée à la partie semblable de
la pareille dent du maxillaire opposé, et qui, avant
d’avoir éprouvé aucune détrition, a ordinairement
dix-huit millimètres de large sur cinq millimètres
d’épaisseur. A la partie moyenne de sa surface on
aperçoit un creux ovoïde : ce creux constitue l’intérieur
du cornet. Je reviendrai sur ce cornet en
parlant des dents de la seconde dentition ; en attendant
il suffit de faire remarquer qu’il ne se rencontre
qu’aux dents de ce genre d’animaux. Le
sommet de la couronne est cette partie de la dent
qui est confondue avec la racine 5 cependant elle
présente une espèce de collet légèrement étranglé
qui fait voir le point de démarcation : il est plus
marqué aux dents de lait qu’aux dents permanentes ;
sa largeur est de treize millimètres sur sept d’épaisseur
: l’émail se termine au collet où il forme un
cercle distinct. La racine de cette dent est unique
et aplatie ; elle présente une courbe dont la convexité
est en dehors '5 la longueur de cette racine est parsemée
de lignes plus ou moins parallèles, et la partie
la plus radiculaire est terminée par des aspérités
qui varient en nombre. La longueur totale de cette