
 
        
         
		et en  tout vingt-huit dents  composent  la  dentitfon  
 du jeune animal. Elles sont divisées comme il suit :  
 huit incisives,  quatre  supérieures  et  quatre  inférieures  
 ;  quatre canines,  dont deux  supérieures  et  
 deux inférieures ;  seize  molaires, huit pour la mâchoire  
 supérieure,  et huit pour l’inférieure. 
 Il y a quelquefois des  individus qui ont une incisive  
 de plus à un des côtés  de mâchoire. 
 Dents de la seconde Dentition. 
 Quand toutes les dents de la première  dentition  
 ont paru,  il se montre une grosse  molaire  permanente  
 derrière la quatrième molaire de lait : cette dent  
 ne tombe point. Ensuite, derrière celle-là, il en apparaît  
 une autre qui est plus grosse que la précédente ;  
 dès que ces deux grosses molaires  ont paru sur les  
 arcs alvéolaires,  arrive la chute de la deuxième molaire  
 de lait,  qui  est remplacée  par une  dent analogue  
 par sa forme, c’est-à-dire qu’elle présente une  
 couronne en cône, et n’a qu’un seul tubercule aplati  
 sur ses côtés; ensuite arrive la mue de la troisième  
 molaire  de  lait,  qui  est  remplacée  par une  autre  
 dent à peu près semblable ; enfin la quatrième molaire  
 de lait tombe,  et  est  remplacée par une dent  
 persistante qui  est  un  peu  plus  petite dans toutes  
 ses proportions que la dent de lait qu elle remplace.  
 Quand cette quatrième molaire  est sortie, il en apparaît  
 une  dernière  à  l’extrémité  postérieure  des  
 bords alvéolaires de 1 une  et  l’autre  mâchoire,  laquelle  
 est  un  peu  plus  petite  que  la  pénultième.  
 Cette dent  complète  la  seconde  dentition,  ce  qui  
 porte leur total, tant par celles qui ont été remplacées  
 que par celles qui persistent et celles qui  sont  
 survenues, au nombre de quarante, vingt pour 1 une  
 et l’autre mâchoire.  Mais  il  arrive souvent que la  
 première molaire de lait de la mâchoire inférieure,  
 et .que j ’ai dit n’être pas remplacée, tombe,  et  réduit  
 ce nombre à  trente-huit ; ce qui fait que  cette  
 mâchoire inférieure n’en a plus que dix-huit, neuf  
 pour chacun de  ses côtés.  Il arrive  également  que  
 cStte  première  dent  de  lait  des  maxillaires  supérieurs  
 vient à  manquer,  mais  ordinairement  plus  
 tard, et par là les réduit au même nombre que celles  
 de  la mâchoire  inférieure,  c’est-à-dire à dix-huit,  
 et porte le nouveau total à trente-six, ce qui devait  
 être par rapport à la première molaire de lait supérieure  
 et inférieure,  que nous  n’avons pas vu  être  
 remplacée,  quoique sa racine soit  oblitérée,  ou du  
 mpins  qu’elle  n’offre  qu’une  ouverture  capillaire  
 pour les vaisseaux  et nerfs déliés qui  s’y introduisent, 
  et qui portent la nutrition au ganglion pulpeux  
 renfermé dans la cavité dentaire de cette dent. 
 Les substances dures qui entrent dans la composition  
 des  dents  de  l’hippopotame  sont  l'osseuse  
 ou éburnèe,  tissu d’une dureté et d’une finesse remarquables  
 ;  ensuite arrive  l’émail,  qui  recouvre  
 toute la couronne  des  molaires,  et  qui  est  d’une  
 épaisseur  considérable  au  sommet  de  ces  dents ,