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 L’entrée du canal sous-orbitaire est située à la partie  
 antérieure  de  la troisième  face  du maxillaire,  
 qui  présente  chez  ces  animaux  plutôt  un  anneau  
 ovalaire qu’un  canal 5  à  la base de  celui-ci on voit  
 un conduit  de  forme  triangulaire,  qui protège les  
 vaisseaux et nerfs qui vont se rendre aux dents antérieures  
 , tandis que postérieurement à ce trou on  
 remarque  une  surface  plane,  inclinée  d’avant  en  
 arrière,  percée d’une  multitude  de  pores  qui  servent  
 de passage à des ramuscules nerveuses et vasculaires  
 qui  vont  se  rendre  aux  dernières  dents  
 ainsi qu’aux parties  environnantes : c’est cette partie  
 , comme je l’ai déjà d it, qui constitue la face postérieure  
 du maxillaire  ou  orbito-zygomatique. 
 De T apophyse palatine.  Les rapports qui existent  
 entre l’apophyse palatine  de ces animaux sont  
 à peu de chose près les mêmes  que  chez  le chien,  
 et je les aurais passé sous silence si je n’avais voulu  
 faire remarquer que ce qui la différencie c’est une  
 cavité très-prononcée qu’on  voit  à  la partie postérieure  
 de la voûte palatine,  et  qui  sert  à loger  le  
 tubercule postérieur de la dernière molaire du maxillaire  
 inférieur, et que nous n’avons pas rencontrée  
 chez l’animal précédemment décrit. 
 Du bord alvéolaire. Le  bord alvéolaire  renferme  
 dans le jeune  âge  la dent canine et trois molaires.  
 Par la suite cet os acquiert un plus grand développement  
 •, ce qui fait que ces  quatre dents sont remplacées  
 par quatre autres dites de seconde dentition,  
 plus une cinquième,  non de remplacement, qui occupe  
 la partie la plus reculée de ce bord , et qui est  
 placée tout-à-fait en travers, de  manière  à former  
 avec  l’avânt-dernière  molaire  un  angle  presque  
 aigu. 
 Je renvoie pour l’inter-maxillaire à ce que j ’en ai  
 dit chez le  chien,  ne  trouvant  pas  assez  de différence, 
   si  ce  11’est  son  volume,  pour  mériter  une  
 nouvelle  description.  Quant aux mesures, je  renvoie  
 également, pour ce qui les concerne,  à l’un de  
 mes  tableaux synoptiques. 
 Ses articulations sont les mêmes que pour le précédent  
 animal,  c’est-à-dire  qu’il  s’articule  d’une  
 manière  plus  ou  moins  intime  avec  l’inter-maxil-  
 laire, l’os du nez, le lacrymal,  l’ethmoïde, le frontal  
 , le cornet inférieur, le vomer,  le maxillaire opposé, 
  l’un des palatins avec l’os jugal,  et enfin avec  
 les  dents  que  contient  son  bord alvéolaire.  Il est  
 très-rare  de  rencontrer  l’une  de  ces  articulations  
 soudées,  si ce n’est cependant comme je l’ai remarqué  
 sur un très-vieux chat,  qui avait l’inter-maxil-  
 laire du côté droit soudé avec la portion du maxillaire  
 qui correspond à l’alvéole de la canine ; ce que  
 j’ai attribué à la chute de cette dent. 
 De la mâchoire inférieure. 
 Les seules différences qu’on remarque entre celle  
 du chat et celle du chien, sont que les corps de cet os