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 Cependant j ’observerai qu’il n’y a que deux racines,  
 qui sont minces  et aplaties,  et que  la distance  qui  
 se'pare leurs extrémités est de cinq millimètres. 
 La deuxième grosse molaire  a  une  longueur de  
 vingt-quatre millimètres ; sa couronne, qui est quadrilatère  
 , est surmontée de quatre tubercules  occupant  
 la  même  position  que  sur  les couronnes  des  
 dents précédentes ; sa largeur est de douze millimètres  
 ,  sur une épaisseur de dix millimètres ; la proportion  
 du col est en rapport à cette couronne, c’est-  
 à-dire  un  peu  moindre.  Cette dent a deux racines  
 assez fortes, sillonnées à  leur  partie interne, et divergentes  
 de  1 une  à  l’autre  de  neuf millimètres.  
 Elle excède le bord alvéolaire de neuf millimètres. 
 La troisième  et dernière  grosse  molaire  a une  
 longueur de  vingt-deux  millimètres;  sa couronne,  
 de  forme  ovoïde,  est  terminée  par un  tubercule,  
 lorsque,  sur  ses  côtés  et  en  avant  de  lui,  il  est  
 précédé par  quatre autres tubercules  qui sont .placés  
 par paire sur les parties latérales  de  cette  couronne  
 , qui a de largeur quinze millimètres sur une  
 épaisseur de onze millimètres ; le col a quatorze millimètres  
 dans le sens de l’arc maxillaire, et onze millimètres  
 d’épaisseur.  Deux  racines,  dont  une  anterieure  
 aplatie,  et  l’autre  postérieure,  de  forme  
 triangulaire, est sillonnée sur chacune de ses faces.  
 L espace  de  douze  millimètres  qu’elles  ont  entre  
 elles sert à maintenir fortement cette dent dans son 
 alvéole :  elle dépasse le bord alvéolaire de sept millimètres. 
 Je  termine  ici  tout  ce  que j ’avais à  dire sur la  
 dentition  des  singes.  Plus  loin je  donnerai un tableau  
 de l’angle facial  chez  l’homme  et les principaux  
 animaux, ainsi que la longueur totale de leur  
 tête à divers âges,  et  leur  principale largeur,  afin  
 de faire voir la proéminence graduée qu’acquièrent  
 les maxillaires à chaque époque de la vie. 
 DES MAXILLAIRES CHEZ LE  CHIEN. 
 En  passant  de  la  dentition  des  singes  à  celle  
 du  chien,  j ’omets,  comme  on  le  voit,  par  cette  
 transition subite,  de parler  des  animaux  intermédiaires  
 ,  c’est-à-dire de ceux que les naturalistes ont  
 classés entre  ces deux  grandes divisions,  mon but  
 étant,  comme je l’ai annoncé,  de  ne  traiter de  la  
 dentition  que  chez  les principaux animaux, et non  
 pas d’en faire  un traité spécial,  avec d’autant plus  
 de raison,  que M.  F.  Cuvier n’a rien négligé pour  
 faciliter l’étude  de  la  mammalogie dans  son excellent  
 Traité des Dents  des Mammifères,  considérées  
 comme caractères  zoologiques. 
 Les  maxillaires,  chez  ce  genre  d’animaux,  ont  
 éprouvé  une  telle  variation par  l’entrecroisement  
 de  ses  diverses  espèces,  qui  sont  si  nombreuses 
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