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 description exacte.  Cependant  comme  le  loup  appartient  
 à ce genre, sinon par ses moeurs du moins  
 par son organisation,  et  que  par  son  e'tat sauvage  
 on peut le  considérer  comme  type  de  l’espèce,  je  
 l’ai pris pour les mesures  que j ’ai  consignées  dans  
 mes  tableaux  synoptiques,  le  considérant comme  
 une race pure, et nullement susceptible d’être abâtardie. 
 Des maxillaires supérieurs. 
 On y  considère trois faces,  l’une  externe, lisse,  
 à la partie moyenne  de laquelle on voit l’ouverture  
 externe  du  canal  sous-orbitaire ;  au  devant  de  ce  
 conduit  existe  une  dépression  qui  correspond  aux  
 trois  premières molaires antérieures ;  la canine  et  
 les autres molaires, au contraire, font faire par leurs  
 racines une saillie assez forte : cette face, ainsi  que  
 l’interne ,  présenterait une figure triangulaire assez  
 parfaite  si la  portion  antérieure de l’os de la pommette  
 ne venoit pas faire,  par son articulation avec  
 la partie postérieure de ce maxilliaire,  une  échancrure  
 de forme également triangulaire, dont l’angle  
 réel  commence  au-dessus  de  la  racine  antérieure  
 de la quatrième molaire, d’où part une ligne horizontale  
 plus ou moins empreinte d’aspérités, et qui  
 va régner jusqu’au-dessus des alvéoles externes de  
 la pénultième des molaires,  et de  l’autre part une  
 ligne tombant perpendiculairement  du  sommet  de 
 l’apophyse nasale, etle terminant, commeje viens de  
 le dire plus haut, au-dessus de la racine antérieure  
 de la quatrième molaire, de sorte  qu’il n’y a pas, à  
 proprement parler, d’apophyse malaire. La face interne  
 de cet os suit les mêmes inflectuosités en sens  
 inverse  que  la  face  externe,  c’est-à-dire  que  les  
 parties déprimées de l’une ou l’autre face font saillie  
 au  côté  opposé  :  cette  face  est  contournée  de  
 dedans en dehors; il n’existe pas de sinus maxillaire  
 ni plancher d’orbitç.  A la partie moyenne  et inférieure  
 de cette  face  existe  une lame osseuse  adhérente  
 à  cette  paroi,  recourbée  d’arrière en avant,  
 qui sert de pédicule à une masse lamelleuse repliée  
 en  divers  sens,  et  qui  se  porte jusqu a la partie  
 antérieure du maxillaire  :  cette masse est le cornet  
 inférieur du nez,  lequel est tapissé,  dans  l’état de  
 vie, par la membrane pituitaire qui, accollée sur ces  
 lamelles  et  en en  suivant les  sinuosités,  acquiert  
 une  étendue  qui  concourt  à  lui  donner  ce  degré  
 d’olfaction  qui  fait  si  éminemment  distinguer  ce  
 genre des  autres classes  d’animaux. 
 La troisième face du maxillaire  supérieur est ce  
 que je distingue par face postérieure ou orbito-zigo-  
 matique,  et qui  chez l’homme constitue la tubérosité  
 maxillaire.  C’est à la partie antérieure de cette  
 face qu est l’entrée du canal sous-orbitaire, laquelle  
 est située au-dessus et entre les  racines de la quatrième  
 et  cinquième  molaire;  ce  canal  dans  son  
 trajet est percé  de  plusieurs  petits  trous,  lesquels