■ voir qu’elle avançoit exactement de u minutes* •
J’obfervaî enfuite fa fin de 1 edipfe avec une lu*
nette d’approche d’environ quatre pieds de longueur,.
& l’heure que marqua la montre étant corrigée, tant
de la quantité dont j’avois trouvé qu’elle avançoit à
l’heure des hauteurs* que du temps qui répondoit au
changement de méridienpar le chemin que nous*
avions fait depuis du côté de l’ouefi r me fit connaître
l’heure vraie de l’ohfervation * & par .conséquent
la longitude du point où nous étions, de 6}
degrés 52 minutes*, par la comparaifon de cette heure
avec cdle où ce phénomène devoir arriver à Paris*
Suivant le livre de la Connoifïànce de» Temps..
A la vérité, la longitude de ce point étant aujourd’hui
déduite de celle du détroit de Fronfae, on
û'ouve qu’elle étoit réellement de 64 degrés 46 minutes*,
&. que l’obfèrvation la faifoit trop petite de ^4.
minutes* qui valent environ 13 lieuesfur ce parallèle*
mais ne fèroit-on pas heureux de connoître la longitude
du point d’un vaifTeau avec cette précifion *
forfqu’on approche d’une côte, après avoir* fait une
longue route Z D ’ailleurs** puifque cette obfervation
eft une des moins avantageufes* qu’on puiffe faire*,
par la difficulté dont on fait qu’il eft de décider
avec précifion le temps* des-phafes* & fur-tout celle
de la fin d’une éclipfè ’ de Lune, à plus forte raifon
ai-je été fogdé d’affurer qu’on doit obtenir* autant
d’exaélitude de la mefure des difiances de la Lune