l’erreur cïes tables en longitude étoit de i' 8" | dont
elles la fàifoient trop petite, & que leur erreur en
latitude étoit de 1 1 " |, dont elles fàifoient la latitude
trop grande*
A Greenwich, M. Bradîey qui a bien voulu me
communiquer un extrait de fon regiftre, concernant
les obfervations qui s’y font trouvées correfpon-
dantes aux miennes , avoit obfervé le même jour
9 Janvier 1751 » ou 29 Décembre 1750, vieux Jliley
Le paflage du i ." bord" de fa Lune a ? 3 8' ? deIipenduIe,
Et le paflage de l’étoife « d’Orion à j. 42. 29 £y
Il fùppofe que le jour commence à mîdi' r mais
fà pendule qui eft réglée de manière qu’elle fuit le
mouvement des étoiles, e’eft-à-dire, qu’il s?ÿ écoule
24h pendant leurs révolutions, marque à peu près
en heures l’afcenfion droite du milieu du ciel, &
l’erreur réelle où le temps vrai fe trouve exa&ement,
par le palfage du Soleil ou des étoiles au méridien,
où il les obfèrve avec un très-bon infiniment des
partages, qui y eft bien ajufté , & dont la lunette a
huit pieds de longueur.
Ainfi je cherche l’heure de cette obfervation,
temps vrai, de la manière fùivante.
Je prends dans un livre d’E'phémérides, tel que
fa Cormoiftànce des Temps, l’heure à laquelle *
d’Orion devoit paffer ce jour-là au méridien, que?
je trouve à io h 17' 42."*
Le lieu du Soleil calculé pour cette heure au méridien de
Londres, ou pour io h 27' 02" au méridien
de P a r i s * , é t o i t ...................... ................%
D’où je conclus le complément de l’afcen-
fion droite du Soleil à 36o4 de . . . . . . . 68. $7. 47 ï
‘ J’y ajoute Tafcenfîon droite apparente d-’«
d’Orioa . . . : ............. . * • ................... * 6 ' 2 1 ?
Pour avoir la d iftance de fétoiîe au Soieil. . 1 £4* 24* °9
Dont fa valeur en temps eft l’heure du paf-
£gç de l’étoile au méridien, temps vrai, a . ■ * 1 o b 17* 3 ^ ï
Et puifque ie 1." bord de fa Lune a paflfé
avant' rétoile 4* 2 à fa pëndule, our feulement
4' 23", à eaufe de fa différence du temps-
de fa pendule avec la temps du Soleil . . . 4-
Le temps vrai du paflage du 1 .* bord- Je ia
Lune à Greenwich, fut à . . . ... . . . . *°* 13-- T3 ÿ
Il étoit alors au méridien de Parts io h 22' 33'#*
& dé temps moyen io h 30' 24." f , pour lequel ayant
calculé le lieu de h Lune fur les tables, j’ai trouvé
La longitude . - . . . . - • . . . • • 31 2 j a 2 3.0 ,
Et la fatitudè auftralè ©• 1 8. 38 ï-
L ’obfervation de M. Bradîey donné l’afcenfions
droite du centre de la Lune de 8^ 38' o^", & je*
trouve que la véritable déclinaifon à l’heure de cette
obfervation devoit être feptentrionale de 2 }d 4' 32"!,
par la déclinaifon qui avoit été obfervée à Paris gg
43" plus tôt, à raifon du changement en déclinaifon*.
* La différence-des méridiens de Paris & dé Greenwich, dè 9*20* dr
temps, eft prifo-dans l’Hift Çélefte. Brisan. par Fltrnfieed. Londres,
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