furfàce de l’eau au temps de la pleine mer, à fon
abaiffement au temps de la baffe mer, efl la plus
confidérable. :
J’en fis les obfervations , ainfi que celles des
heures où arrivoient le commencement du flot <&,
du julàn, pour avoir rétabliffément des marées de
ce lieu.
Je choifîs pour cela un rivage fort plat , & oùf
pour pèu que la mer montât ou defeendît | on la
voyoit avancer ou reculer trèS^fènfiblement : j’avois
commencé deux jours avant celui de la nouvelle
Lune, & continuai plufieurs jours après à planter des
piquets à l’endroit du rivage où l’eau âvoit abouti
lors de la pleine ou de la baffe mer ; je trouvai de
cette manière que le jour où la mer eut rapporté
lé plus, avoit été leiurlendémain de la nouvelle Lune.
Je nivelai l’endroit du terrein depuis le piquet , qui
marquoit le plus haut degré où la mer eût monté?
jufqu’à ' celui de fon plus grand abaiffement ; & la
différence de leur hauteur fut de 5 pieds 4. pouces.
La pleine mer du 30 Septembre au matin, jour
de la nouvelle Lune, fut à 8 heures & demie, qui
efl l’établiffément de cette anfe?
Les marées font allez réglées dans le détroit de
Fronfac, cependant les grands vents qui ont régné ,
foit du côté de l’océan ou du golfe de Saint-Laurent>
la font rapporter davantage, & avancent ou retardent
quelquefois les flots & les jufans.
Enfin
Enfin, toutes les. obfervations. aflronomiques que
je pouvois defirer dans cet endroit étant faites, ainfi
que les opérations de la carte pour la partie fepten,-
trionale du détroit, je fis appareiller le batéaü le 6
Oélobre à midi, & pendant que j’allois avec
Divers travailler de pointe en pointe & fonder, lé,
fleur Fouquct fit route pour fortir du détroit, jà. la
faveur de quelques rifees de vent favorable ; mais Iç
calme & la marée contraire l’obligèrent de remouiller
le foir après avoir fait à peine une lieue.
Le 7 il fit prelque calme, avec quelques, rifées
de bon vent, de même que la veille ; dès la pointe du
jour j’appareillai, & pendant que le bateau continuoit
la route pour fortir, je fus encore travailler à la fuite
des opérations de la carte & aux fondes;;:le bateau
fortit entièrement du détroit, & le foir fc trouvant
tout-à-fàit en calme , il mouilla à l’ouverture, du grand
pajfage , d’où l’on étoit à portée d’appareiller au
moindre vent pour aller à Canfeau.. Effectivement,
pendant la nuit , il s’en élëva un peu du côté du
nord-efl:, je mis à la voilai, mais le -.8 » étant arrivé
vers les. 8 heures du matin à demi - lieue de l’entrée
de Canfeau, le vent paffa à l’eft-fud-eft tout-à-fait
contraire & gros frais : il fallut encore-le réfoudre à
y renoncer pour cette f o i s a l l e r dans le détrojt
fe mettre à l’abri du temps qui devenoit mauvais. ,
Je mouillai en dedans de l’i l’Ours par ap
bfaffçs fond de gros foble » è. diflançe ^le deux