% O b fèrva tion s
Calcul des parallaxes de hauteur de latitude à“ de longitude.
' Si avec la parallaxe horizontale de la Lune que
l’on connaît, on avoit aulfi là diflance au zénith
apparente * , on trouveroit par une feule analogie la
parallaxe de hauteur, eh difant, le rayon eft à la
diftance apparente de la Lune au zénith, comme la
parallaxe horizontale,eft à la parallaxe de hauteur.
Mais torique la diftance apparente au zénith n’a
point; été obfervée, on parvient indirectement à
trouver la parallaxe de hauteur en répétant pluheurs
fois l’analogie ; pour cela on emploie d’abord-au
2.' ternie la diftance au zénith vraie joL i 2", au
défaut de l’apparente, il vient au 4,,*,terme 29' 43-
Cette quantité n’eft point la véritable parallaxe dé
hauteur, mais étant ajoutée, à la diftancè du zénith
vraie, <& recommençant l’analogie avec le nouveau
2.® terme 3 id 19' y '* déjà peu éloigné de la
diftance apparente, on trouve au 4.® '$& 9" Il
fert encore à rendre la diftance au zénith vraie plus-
approchante de l’apparente, & failant une troifième
* L’oMèryation Je la diftanee de la Lune au zénith, ou de fa hauteur,
ferait âvantàgëüre'pouf abrégèr' Iê: caldàj dés ô'ccultations que i’o'n obfëfveroif
à la mer, fi pour fe difpenfer de la JongUe recherche de l’angle parailaétique,
on fe contentoit d’en prendre la valeur fur un grand globe, au moyen
d’un rapporteur fphérique ou parallaéliquf i c’eft.de- ce dernier nom que j’ai
déjà appelé cet inftrument dans la page 5 i , à caufe que fon principal uiàge elt
de mefurer les angles parallaéiiques : il y a plus, c’eft à cette opération mecha-
nique qu’il faut donner la préférence pour toutes les obfèrvations de la Lune ,
par lefquelles on voudrait à la mer chercher la longitude du point du vaiüèau*
AJlronomiqtitS. 2
fois l’analogie avec 31^29' 21"^ au zP terme, on eft
enfin affiné que Je 4-c terme qui en refiifie , 39 j*
eft la véritable parallaxe de hauteur , puilqu il ne
diffère pas dece qui àv#| été trouvé par la prépéj
dente répétition de ’ l ’analogie. Ôn |eft egalement
alluré que la véritable diftanee apparente de la Lune
au zénith, eft de 3 i d 20' 21 " .
£oit ajouté dans la même fig&re j . , IppefiLarcP^
repréfentant la parallaxe de hauteur a Z P, diftance
vraie de la Lune au ’zénith, le point ƒ eft le lieu
apparent de cette planeté \ tirant enfiiitC de ce point
un arc parallèle à l'écliptique1, jufqti a ce qu il rencontre
Ch d la prolongation de l’arc de cercle de
latitude L P / o n connoît dans le triangle P f d tgç?
tangle en d , l’angle P parallâéiique & i’hypothçnufe
égalé à la parallaxe de hauteur, on le réloud comme
reétiligne vu fa petiteffe, & l’on trouve la valeur du
C^té P d parallaxe de latitude, de 24' 15" 7 , & le
côté dq parallaxe de longitude, de 17' 5.5" î*
II eft à «remarquer que ce côté dq étant un arç
de cercle parallèle à l'écliptique, fa valeur eft différente
de la parallaxe de longitude , à proportion que
ce parallèle eft plus éloigné de i’écliptique f mais ici
Ja réduction en grand cercle peut être négligée , vu
que la latitude de la Lune n’excedant jamais
la différence eft pi'efque ihfenfible.
Il faut encore eonnoître le demi-diamètre apparent
de la Lune , ç’çft -à - dire , la quantité dont le
G“g fi