SECONDE PARTIE.
Observations agronomiques de Latitude à*,
de LongOitude.
LIVRE S E C O N D ,
O ù to n f a i t nfage des obfe de L ongitude.
Apres avoir rendu compte du travail aftrono-
mique, & rapporté les preuves juftificatives
de toutes les obfervations, il refte à en faire ufagé»
pour déterminer les1 véritables pofitions des lieux ,
c ’eft-Ià le fruit que Ton s’étoit propofé d’en recueillir;
mais quoique plufieurs Aftronomes & Géomètres
aient déjà travaillé Sc travaillent actuellement a perfectionner
les tables de la Lune 6c des làtellites de
Jupiter, pour aflurer la bonté des calculs, elles n ont
pas pour les déductions des longitudes une précifion
lùffifànte, Sc qu’on puilfe comparer a celle des tables
de déclinailbn pour les hauteurs du pôle ; ainft
jufqu’à ce qu’on ait atteint ce degré de juftefle, tel
eft l’obftacle qu’éprouve l’Aftronome, que fes feules
obfervations ne peuvent l’affurer des refultats qu il
fouhaite, & qu’il n’en peut obtenir d’exaCts qu'autant
qu’on en a fait ailleurs , ou des mêmes
phénomènes»
phénomènes , :0u : de certains autres antérieurement ;
ou au jour correfpondant, félon que l’exigent les
différentes efpèces d’obfervations.-
C ’eft pour cela qu’à monaoetout i$ntÇran&e♦ •je
me fuis foigneufement informé dés :oorréfïondaistté|
aux miennes, faites par des Aftronomes.de Paris ou
d’ailleurs ; j’ai eu lé bonhèür de trouver plufieurs
de ces: obfervations;, 6c de genres! différent' qui
décidoient la longitude des: lieux que je cfiepchoi#
cependant comme il s’en faut bien que- toutes me
foient parvenues, il y en a plufieurs des miennes
dont je n’ai point fait ufàge, & que j’ai toujours
données pour qu’on pût les empIoyer forfip’iLSiin
trouvera de correfpondantes.,; 6c j’efpèfo :que les
nouveaux réfultats confirmeront de plus en plus
ceux que les calculs fuivans m’ont donnés. |
C H A P I T R E P R EM I ER.
Détermination de la Longitude du détroit de Fronfac
à VOccident de l’ifle Royale, par Téclipfe du
fécond fatellite de Jupiter, de la mit du i.*rt
au 2 .' Octobre i jy o .
L a méthode fiiivant laquelle on déduit la longitude
des lieux, par les obfervations des- éclipfes de.Lune
ou des làtellites de Jupiter, eft connue de tous ceux
ijui ont les premiers élémens de Géographie 6c de
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