hauteurs auxquelles avoient été faites les obfervations:
il m’a communiqué fbn travail, & la déviation s’eft
trouvée la même à la hauteur d’« du Bélier, & à
celle de la Lune, ainfi que je l’avois penfé; il ma
en même temps découvert la fource de l’erreur,
en m’avertiflànt d’une faute d’écriture dont il s eft
aperçu fîir fbn regiftre, dans l’heure du paflage de la
Lune, qui doit être à i i h 24/ 2" de là pendule, au
lieu de 1 éh 25' z".
Ce paflage réduit au temps vrai, fut à 11 ** 10'
24*1; il étoit alors à Paris io*1 58' 15* J, aufli temps
vrai, ou i6 h 6' 32“ , temps moyen, pour lequel les
tables donnent
JL,a longitude de la Lune................ ... 55 p’* 29' J 6”f
E t (à latitude 20 ?
Je conclus que le paflage de # du Bélier a précédé
celui de.la Lune, de 4h 45' 46", lefquelles réduites
en degrés de l’équateur * par la table, page 94 du
livre de la Connoiflànce des Temps, donnent 7 ï d
38' 1 4 'de différence dafcenfion droite, entre le Le*
bord de la Lune & l’étoile.
On trouve enfui te l’afcenfion droite apparente de
l’étoile, en prenant dans un catalogue exaétfon afcen-r
lion droite vraie, pour le jour requis, je me luis
fuis fervi de la table rapportée page vm de la
* Cette réduction aurait befoin de corredion, Ü l’étoile & la Lune
ayant pafle dans un plan qui n’eft pas exadement le méridien , ces deux
aftres n’ayoient pas à peu près la même hauteur, ,
Prelaçe
Prélâce du i .ef cahier des Obfervations de la Lune,
publié en 1751, à Paris,d e rimprinîerie , qui
donne l’afcenfion droite moyenne de 28^ 17’ 51"^»
on a égard à la nutation, alors additive, de 22" '-, &à
l’aberration orientale, par conféquent additive, dé 4%
& l’on a la pofition de l’étoile dans ie^ciel, telle
qu’on la voyoit au jour de l’oblervation ; l’on y ajoute
dans cette occafion les 71 degrés. &c. de différence
avec la Lune, trouvée ci-deffus, parce que la Lune a
pafle après l’étoile : on y ajoute enfin le demi-diamètre,
de la Lune réduit à l’équateur, de 17' 19", pour avoir
l’alcenfion droite apparente du centre de la Lune, de
io od 13' 51", qui eft en même temps la vraie , la
Lune n’ayant point d’aberration, comme l’a-fàit voir
M. Clairaut, dans les Mémoires de l’Académie de
l ’année 1746.
On trouve â peu près de la même manière la
déclinaîfon de la Lune par celle d’une étoile, iorf-
qu’on a mefuré leur différence de déclinailon avec
un micromètre; mais ce n’eft point ici le cas de Ce
fervir de cette méthode, puifque dans les obfervations
du paflage au méridien dont il s’agit, la décli-
naifon de la Lune fe déduit de là hauteur méridienne,
en fuppofant pourtant la hauteur du pôle du lieu bien
établie, & les défauts de la graduation de Irnftrument,
s’il y en a , reconnus.
Ici la hauteur méridienne de la Lune étoit rapportée
dans le regiftre du P. P^enas; mais comme il n’avoit
l i