2/^2 O bfer varions
Comparaifon du lieu de la Lune, par obfervaîion, avec celui du
calcul des tables, & conclu(ion de la longitude
de Louijbourg.
On fouftrait de la longitude apparente du centre
de la Lune, qui a été trouvée ci-deflus, 25 i i d 46'
39*, la quantité de 17' 55"!» dont la parallaxe la
feifoit paraître plus orientale, pour avoir là longitude
vraie 25 1 i d 28' 43" - , fuivant i’obfèrvation de
Louijbourg. On la compare ehfuite à celle du calcul
des tables 25 n d 28' 27", & l’on voit 'que cette
dernière étoit moins avancée de 17", & que par
conféquent la diftance des méridiens entre Paris &
Louijbourg, fuppofée de e j 09', étoit trop petite du
temps que la Lune mettoit alors à parcourir cet efpaee
de 17" en longitude.
Or on trouve le temps qui répond à ces 17" de
degré, par le mouvement horaire de la Lune en
longitude; & fi l’on n’a point ce mouvement par
obfervation , ( comme dans cette occafion où
l’immerfion n’a pu être obfervée, ) on le prend
dans les tables, en calculant de nouveau le lieu de
la Lune, pour une heure avant ou après le temps de
l’occultation ; mais cela n’eft point nécefiàire ic i,
puifque ce mouvement eft déjà connu par un pareil
calcul fait pour le temps de i’obfervation correfpon-
dante de Paris, & d’où l’on déduit le mouvement
de la Lune en longitude.
ÂJlronomiqueS. 2.41
Ainfi, dans lé même rapport que la de
i d 34' 28" de longitude de la Lune entre les deux
calculs, a été produite par 2h 43' 21", temps écoule
entr’èux, on trouve que ^ '' feroient produises par 27"
de temps, lefquelles. 27" étant ajouieesaia diftance
des méridiens, fuppofée de 4^ 09', on a 411 09' 27",
diftance des méridiens de Paris Si. de .Louijbaurg)
qui réfuite de cette occultation, puifque fi l’on, eût;
employé cette différence de temps. dans. le. calcul
if aurait montré que la Lune occupoit exâélement
le même point du ciel que j avois obfèrvé a
Louijbourg.
C H A P I T R E T R O I S l E 'M E , ‘
Détermination de la longitude de Louijbourg, par
îéclipje du premier fatellite de Jupiter ,
du 20 Décembre jy 5 0.
L ’é c l ip se du premier fatellite de Jupiter, dont
j ’obfervai l’émerfion à Louijbourg, le foir ; du 20
Décembre 1750, à 48' 4 1 " temps yrai , n’ayant
point été obfervée à Paris, où le ciel étoit couvert,
on a comparé l’obfervation de Louijbourg avec celle
qui fut feite à Madrid, par le P. Vendlingen Jéfuite,
Cofmographe des Indes, qui la croit exaéje ; il
commença à apercevoir le feteliite fbrtant de 1 ombre
à u * 32' 48", ayec un télefcope à réflexion de
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