dans ces occafions-là feulement, & qu’elle fut
revenue enfiiite exactement dans ie premier état où
pn l’avoit trouvée d’abord.
Outre l’erreur de la pofition de la lunette fixe;
l’accord des réfùltats de ces vérifications, par lés
deux méthodes du zénith & de l’horizon, montre aufïi
que l’arc du quart-de-cercle efi exactement de pô*1.
J ’aurois defiré de pouvoir faire plus de vérifications
au zénith , les croyant préférables à celles de
l’horizon, parce que dans cette dernière on fuppofe
que l’atmofphère n’a pas changé de derïfitê dans
l’intervalle des deux opérations, & que dans ces
pays on doit faire grande attention, à cette c©n-
fidération.
I I I .
Secondes Vérificatione. Le quart-de-cerclé étant garni
de fies deux lunettes > trouver te défaut de paràllélifine
quilpeut y avoir entre elles, lorfque ton met la ligne
de fo i fur le point OOd de là fiivifibti*
J’avois fait cette vérification avant de partir de
Paris, je l’ai répétée pendant le voyage, toutes-les
fois que j’ai mefuré des angles-, & j’ai toujours trouvé
que la ligne de foi de la lunette de l’alidade étant
pofée fur le premier point de ladivifion, & le fil qui
efl au foyer de l’objeClif, & au centre du champ de
cette lunette, dirigé fiir un objet, j’ai trouvé., dis-je t
que celui du centre de la lunette fixe ne répondoit pas
au même objet, comme il eût dû arriver fi lés d'eux
lunettes euffent été exaClement pàraflèlès>îf s’en falloit
d ’une révolution 7 7 parties i qui
dont j ’étois oblige demonterle fil! êurftfir du micron
mètre, pour lé faire convenir à ;efet(bbjëfcl1J
Ou bien en dirigeant le fildu' céfitrédé la lunette
fixe fur l’objet, il falloit, pohrfàiré convenir celui
de la lunette de l’alidade, la rapprocher dé la lunette
fixe de 6 'j à 6'~ , fùivant lèé trahfvcrfales de la graduation
; ce qui fait voir que la ligné' de foi de
1 alidade étant arrêtée fur ocr*, la lunette étoit1 alors
ën dedans de ce premier point de là divifion.
• On- a donc ajoute la correction- de 6’ 27" f' à
tous les angles compris entre les rayons do ces deux»
lunettes, afin d ’avoir leur véritable mefuré.
e H A P I T R E . S E e O N d .
Qhfervatïons fie Latitude*
L a détermination exaCle de la latitude des c^tes
fur les cartes marinesV efl principalement néçefïàire <
car, puifque l’on peut à là mer trouver fa latitude
©ù l’on efl par des obfervàtions préclfes , affuréidiu
point du vaifîéau' à cet égard ,, oh verroit en confié
quence, Jorfqu’on feroit auprès des terres, ' quelle
routé l’on devroit tenir.
■ Mais-’ il s’en faut bien que les carteéfoient' exemptes-'
d’erreur, & indépendamment des por-tion&deLGÔtè^
Z iij,