lorfcpje Ta îatftnde du lieu eft plus-grande que îa déclic
naii©n de la Lune, la parallaxe de déclinaifon n’eft1
jamais nulle ; elle peut quelquefois être aflfez petite
pour qu-’on fa néglige, mais ce qui rr’ar-rave pourtant
jamais lorfque la hauteur du pôle elfe fort grande, car
alors la déelinaifcn fcuffre une altération prefque égale
à la- parallaxe- de hauteur, & elle effc alors trop-grande
pour qu’on foit difpenfé d’y avoir égard, C ’eft à
fObfervateur à examiner II dans le cas où il eft,. if
le peut- fans rifque..
C H A P I T R E S I X I E M E ,
Détermination de l'a longitude' en JVfer, pa r
Fobfervation de la fin de Féclipfe de Lune, dur
8 Juin i j j / au foir, faite devant la baie de.
toutes lès Ifles,, fu r la cote de /’Acadie,
Hauteurs- du. Soleil -, prifes par derrière avec un* quartier Ahglois%
peur connottre t heure. .
^Ha u t e u r s
f apparentes
du Soleil.
: Ha u t e u r s -
corrigées de la réfraction,
& de l’mclinaîfon
do l’horizon, pour l’élévation
de f oeil, au
dcflus du niveau de
Ja-Mer.
\ T- B AT P S
- d e la
montre..
T E M P S
i v ra i-
Q 'U A N T I T i r
dont la montre L
avançait.
ï 3 5 4 0 0 '
[ 34^ 3 °
\ 3 4 - « o
! 0 2 ' !
, 3 4 - 3 2 f
; M: ° * f
Soir
4 h a i ' 4 3 -'
4 . 2 4 . 2 3
4 . 2 7 . . 7
4 k , 0 - a . ? "
4 . 1 3 . 2 8
4 . 1 6 . 18
o*1 i tr 1 0*“
0 . 1 0 . 0
~ 0; 10. 4 p -
Dans le .calcul de l’heure de ces hauteurs , on s-’eft
fervi de la latitude par eftime, qui étoit alors de 44d
& de la déclinaifon du Soleil, 22d j f 20*, qui
convient & à l’heure &. à. la diftanoe entre le méridien
de Paris x & celui du point où nous étions,
aulfi par eftime, c’èft-à-dire, pour Paris, à 8h 30'
dn foir* |
. La fin dei’écGpfè de Lune fut obfervée avee i r o i umoHtrtr ^^
une lunette de 4 pieds de longueur, à 4 Verres, à 116 30.'1 .24
Quantité dont on à trouvé, par les-hauteurs',
que la montre avançait-, à fouftraire . , *-T * '3 ù: i r, ‘ 0©"'
11*1 ip. 2,4-:.
Autre quantité dont la montre avançoif, pour le temps qui*
répond à 43' de degré que nous avions avancé en- longitude,
depuis 4h 5 après midi, jufqu’à Fheure de l’obfërvatian, auffi à*
fouftraire ~ V . ^ ^ , * .> . , 0? 2! 52"
Temps vrai dè rôKfervanÔH'. . . . » . . r i ,. 1 6. 3 2
Cette*phàie dévoft arriver à P a r i s , luivant nmptmi.
le. livre de la Connoiffance des Temps-, à , . 1 y. 32. y
D’où l’on eonclùd que la diftance dit méridien
, du point qù nous étions, à celui de Paris,,
étoit dé . . . ......» . . . . . .. .-. 4. i y. 30
Qu en degrés de îôngitudè. . . . . . . . 63d j 2' i
Mais par I’eftime de la différence en longitude
, avec le. détroit de Fronjac, on trouve,
affez furement que là longitude du point étoit 64. 41?. f'
Ce qui diffère de; celle trouvée par l’obfèr*
station,de- . ... ... ... . . . . . , . . ad jV,
Qu de 13 lieues fur ce parallèlè.
j ï l p P