Obfervations * & que d’ailleurs on obferve aflez régulièrement
les paflages de la Lune au méridien dans les
meilleurs Obfervatoires de l’Europe.
On peut même fe paffer à 1 avenir du fécond Ob-
fervateur. au moyen .des cahiers des Obfervations de
{a Lune , qui viennent d’être publiés à l’Imprimerie
Royale; iefquelles ont été faites pendant une période
compiette d’environ dix-huit ans; car on fe fervira
des erreurs qui avoient été reconnues aux Tables de
la Lune dix-huit ans avant le temps de l’obfervation
préfente, & au jour oh la Lune étojt dans la même
pofition à l’égard & de fon apogée & du Soleil,-par*
ce que les erreurs fe répètent, & qu’en corrigeant en
conféquence lès Tables, l ’effet .en eft te même que
fi elles étoient parfaitement exactes,, comme je l’at
déjà dit, en fàifànt ufage de cette méthode dans le
Mémoire fur la longitude de la ville de Buenos-aires,
publié dans le premier volume des Mémoires de Mathématique
de de Phyfique préfenîés à l’Académie
Royale des Sciences,
Par ce" moyen l’Aftronome aura l’agrément dç
feire tout de fuite ufage de fon obfervation, pour
connofcre ia longitude du lieu, où iU ’aura faite; éc
ceux qui auront du temps à donner au irayail, pourront
s’occuper très-utilement àdéduire les longitudes
de plufieurs endroits où on a fait autrefois de pareilles
obfervations, dont on n’a jamais tenté les calculs;.
JJ* fpnt à la vérité longs de pénibles, mais P#
futilité des réfuitats, ne fera-t-on pas dédommagé de
fes peines ! D ’ailleurs , pour, peu qu’on fort porté à s’y
livrer, de avec quelques principes d aftrohomi.e, on
fera bien-tôt en état de les pratiquer ? moyennant un
détail bien circonftancié des'méthodés^dc comme on
ne fauroit les expliquer d’une manière plus claire que
par des exemples, dans lçfquels on voit en meme’
temps la forme du travail, j’en ferai dans.la.fécondé
partie 1 application.à; mes propres obfervations ; de je
m’y .étendrai d’autant plus volontiers, qu^je pe vois
pas que jufqufàpréfent aucun Aftrônome ait reuni &
donné l’application de toutes les méthodes prati-
quesiis dont plufieurs me paFoifffipt. .très r fimpte§e&
particulières. . - - •, o, .. ». < - w «if I > i
Après ce qui vient d’être expofé, on voit affez
que fi la Géographie a changé de face, depuis qu aux
éclipfes de Lune,; ont été ajoûtées celles,des fatel-
lites de Jupiter, on doit s’attendre à la voir bien-tQt
perfeélionnée par f ufage. des obfervations de la Lune,
fiir-tout aujourd’hui que plufieurs Officiers de Alaripe
commencent à s’attacher a u x pratiques d affionomie,
néceflàires pour cet objet.
D ’ailleurs, avec le même fecours des erreurs périodiques
„qui affurent la bonté des Tables^ J; ufage
des* obfervations de la Lune. ne.fç borne plus aux
déterminations des longitudes fur terre,. I on
en état dès aujourd’hui de les pratiquer.en nier avec
affez d’exa&itude, fi l’on obferve une occultation
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