trop éloignés îes uns des autres : ( travail qu'il a
heureufement exécuté, malgré les périls auxquels
iî s’eft trouvé fouvent expofé, en traverfant dans
divers fens une Mer qu’on fait être fort orageufe. )
Que M. de Chabert a fait entrer dans cette
même partie de fon Ouvrage, diverfes remarques,
foit de Phyfique, foit de Marine, entre autres fur
ia décfinaifon de l’aimant, les marées, les eou-
rans, &c.
Que la féconde Partie contient îes obfèrvations
Aftronomiques mêmes,dont la première ne préfente
que les fouis réfultats; qu’eife en fournit comme
îes pièces juüifiçatives ; & qu enfin l’Auteur y entre?
dans Je plus grand détail fur tous îes »procédés des
calculs qu il a été obligé de faire pour parvenir à
fes déterminations, qui font tirées pour ia plufpart
des obfèrvations de ia Lune.
L Académie a jugé que tous fes différens moyens
que M. de Chabert a employés pour déterminer k
longitude des endroits où il a obfervé, en furmon*
tant les obffacles que caufoit la rigueur du climat,
fervent non feulement de confirmation les uns aux
autres, & jufiifient ia bonté de fon travail ; mais
qu’ils pourront auffi fervir dé modèle dans la fuite;
aux Navigateurs qui feront animés par le même
zèle que M. de Chabert ; qu’on doit lui Lavoir
f>ôn gré d’avoir rafTemblé dans le même Ouvrage
des exemples de calculs propres à appîanir toutes
les difficultés qui peuvent fe prefenter dans des
méthodes qui n’avoient été que peu ou point , employées
jufqu’ici, & dont on n’a voit donné que des
explications générales; que les réflexions de l’Auteur
fur divers fujets de Phyfique ne pouvôîent
qu’être utiles pour les progrès de cette fcience, &
pour ceux de la navigation en général ; & qu’ènfin
tout l’ouvrage qui eft écrit avec autant de netteté
que d’ordre, & d’une manière* inréreflaiite, ferok
fans doute reçu favorablement du Public. En foi
de quoi j’ai ligné le préfent certificat. A Paris, ce
huitième Août mil fèpt cent cinquante - trois.
Signé G r a n d J e à n DE F o ü C H Y , Secrétaire
perpétuel de l’Académie Royale des Sciences.