jfes vivres, de renoncer à aller à ces illes, & continua
là route pour le détroit de Gibraltar, que nous-,
pafïames le 25. Nous fumes encore contrariés par
le calme fur la côte d’Efpagne, jufqu’au 3 Novembre
que le vent revint au fod-Queft, 6c nous arrivâmes»
le 7 à Toulon.
SECONDE PARTIE.
Obfervations aftronomiques de Latitude i f
de Longitude.
LIVRE PREMIER,
Ou ton rend compte des Obfervations.
C H A P I T R E P R E MI E R .
Vérifications des Inflrumens.
Qu e lqu e précifîon qu'on ait apportée dans la
pratique des obfervations aftronomiques, l’on
ne peut répondre de leur exa&itude que d’après une
connoiflànce parfaite de l’état des inftrumens dont on
s’eft fèrvi ; elle met à portée de rectifier les réfiiltats,
où de petites erreurs fè feroient introduites, foit par
les défe&uofités de la fabrique de ces inftrumens, foit
par les dérangemens qui peuvent furvenir dans les
différens tranfports. II faut donc fcrupuleufèment
s’attacher à les découvrir par des vérifications multipliées
, & comme ces vérifications fervent de bafe a
la plupart des opérations, elles tiendront le premier
rang parmi celles dont je dois rendre compte.