te demi - diamètre & la parallaxe des tables.
Enfuite j’ai tiré de 1 obfervation de Greenwich du
n . e, l’afcenfion droite &Ia déclination de la Lune,
dont j’ai déduit fa longitude & là latitude, par confisquent
les erreurs des tables dans cés deux élémens,
pour les jours précédent & fuivant de celui de l'occultation
; & d’après le changement de ces erreurs dans
l ’elpàce des deux jours 9 & n Janvier, j’ai conclu
quelles elles dévoient être le io , au temps de mon
obfervation, en lùppolànt le progrès de ces erreurs
uniforme; c’elt ce que je vais expliquer en rapportant
l’ulàge de ces obfervations.
Obfervation de Marleîlle, du io Janvier //ƒ/.
J ’ai trouvé dans un regiftre manufcrit d’Obfer-
yations laites à Marfeille, par le P. Pozerns, l’heure
de là pendule à laquelle il avoit oblèrvé le i o Janvier,
au quart-de-cercle mural, le palfage du i.er
bord de la Lune, qu’il avoit comparé à celui de
l’étoile h des Poiffons ; mais comme il avoit déjà
oblèrvé la veille le palTage de la même étoile, &
celui d’a du Bélier, je me fuis fervi de la différence
de temps écoulé entre les palfages de ces deux
étoiles le 9 , pour en conduire le temps auquel
le palfage de « du Bélier avoit-dû arriver le 10,
aimant mieux comparer la Lune à cette derniere
étoile qu’à # des Poilîons, dont la polition dans le
ciel n’ell pas li parfaitement connue, outre que la
Lune ayaftt' palfé ce jour-là, à environ un degré près,
à la même hauteur que a du Bélier, la déviation.du
limbe du quart-de-cercle mural/ quelle- quelle fu t,
pouvoir être regardée la mêrpp dans des points jçlu
limbe fi vpifes, éé^l’a^njûpài^pilié/.^. ..-fa
devoit être .exacte $ .en la déduilànt de celle connue
de l’étoile « duiBélier, .fuivant la dif[éffnce exprifnéé
par le temps 'écoulé entre : leurs palfages : & puifque
l ’heure & la marche de la pendule étoient; bien
établies; fur deux paflàges du Soleil au méridien, &
confirmées par :fept révolutions de l’étoile y de
l’Endan, & par une révolution de # des Poilîons >
je ne devois rien craindre dans cette déduction, non
plus que dans la rédu&ion du palfage de la Lune air
temps vrai.
Cependant ayant calculé fur ce principe , j’ai
reconnu dans le réfultat une erreur que j’ai cru devoir
attribuer aux déviations du quart-de-cercle mural de
M arfeille, que le regiftre feui ne me faifoit pas con-
noître affez exactement. En effet, la valeur en degrés
d’afcenfron droite du temps écoulé entre les palfages
des deux étoiles a. du Bélier & « des Poiffons obfervés
le 9, étoit fort différente de ce qu’on l’auroit dû
trouver lùivant la différence d’afeenfion droite connue
entre ces deux étoiles.
Le P. Pezenas a bien voulu, Ha prière que je fui
ai faite, rechercher foigneufement les déviations du
limbe de fon quart-de-cercle mural, aux différentes