â iïè une lieue lé long des côtes de fille Royal* km
en trouver.
Le i 5 de Septembre nous appareillâmesdeGabarits,
-de fumes mouiller à Loiùjbourg., où il étoit indifpen-
-fàble d.aller, tant pour .y Lire raccommoder fes voiles
3 u’ bateauque .pour débarquer. je piloté) côtier, &
en de.mander.un- antre dont la capacité ; m ièuxoreçon-
.nué ne nous expofât plu& âtix dangers que nous
■ avions courus..
Seconde Jortiet
A p r è s , que les voilesr du bateau f furent| raccom.-
ïriodees & l’équipage rjreppfiipf je ffisuUnè ïpfconde
fbrtie, mais je. ne penlài. plus, à aller àsd'XÜç Aç Salle
cette 'apnéej-dlest mauvais .temps- que noj|s âvie'ris
efîliyés, qui depuis étoient, pour aiob .dire é eon?
tinilels fur césS! cotes.^ ypépdoieut déjà lar navigation
prefque impoffible, plufieurs bâtimens qui avoient
périéén dÜerens endroits enfétoiept des3preùvTè|'
trop certaines:; dépendant* pour ,pro§ter;;du ||e|fc'jç
tempsquireftoit encore de la fàilon, j’apparpillaj de
■ JLwifbôurg le 2 ^Septembre avec im nouveau pi|otç
côtier, dans le deffein d’aller faire des obfèrvations*
de viaûiudeifrCatiJèau & à l’ifle de Scatarï.
Nous.fîmes route dabord pour Çànfeaii avec le
vent au nord-oued: petit frais ri en -prolongeant les
côtes fur iefquelles; je fis plufieurs remarques que je
rapporterai dans la fuite, avec celles que j’y ai faites
encore dans une autre oc cation.
Le vent, calma prefque entièrement à l’entrée de
la nuit; nous mouillâmes à la côte du fiid de l ’ifle
Madame, :à un quart de lieue de diilance de terre,
par 2;8 braiTes fond de coquillages, fous le cap qui
eft du côté de l’ouefl de l’entrée du port ; nommé
le petit Dégrat. ,
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