
l ’extrémité couverte d’une ramification de la tige. Elles ont
d’ailleurs la structure de celles des eschares.
2. Adéone crible. Adeona cribriformis.
A . caule subsimplici, superne in laminamjlabellatam, proliférant
et fenestratam explanato.
Adeona. Lamouroux. nouveau bull, des sc. n.o 63. p. i88-
n.o 40.
Mus. n.°
Habite les mers de la Nouvelle - Hollande, cote du sud-est»
Péron et le Sueur.
Au premier aspect, ce polypier paraît devoir être distingue du
précédent , comme constituant un genre particulier , tant il en diffère
par la forme de ses expansions. Effectivement sa tige soutient
une lame flabelliforme , obronde, assez grande, bordée de créne-
inres tronquées, et percée à jour dans son disque, à la manière
d’un crible, par quantité de trous ronds, assez larges. Celte lame est
prolifère, en ce que, souvent, il s’en élève d’autres semblables de
son disque même.
Malgré cette forme singulière des expansions de cette adeone, et
donton a un exemple dans le relepora cellulosa, les cellules de ce
polypier sont tout-à-fait du même ordre que celles de la première es-
pèec.
Au reste , cette forme de crible ou de réseau à jour, n’est que
le résultat de bandelettes régulièrement anastomosées.
RÉTÉPORE. (Retepora.)
Polypier pierreux , poreux intérieurement * à expansions
aplaties , minces , fragiles , composées de rameaux
quelquefois libres, le plus souvent anastomosés en réseau
ou en filet.
Cellules des polypes disposées, d’un seul côté, à la
surface supérieure ou interne du polypier.
SANS VERTÈBRES. iB t
Potyparium lapideum, intiis porosum ; explanatio-
nibus tenuiusculis, fragilibus, ve l in ramos liberos, vel
in reticulum prce stantibus.
Cellulæ polyporum unilatérales , ad supernam v e l
internam superjiciem polyparii pertusce.
O B S E R V A T I O N S - »
Quoique pierreux, les rétépores ont leur substance bien
moins solide que celle des millépores ; car elle est celluleuse
ou poreuse intérieurement, et d’une structure analogue
à celle des eschares , des adéones, des celle—
pores, etc.
Ces polypiers présentent des expansions en général aplaties
, minces, fragiles, tantôt frondiculées, tantôt réticulées
ou percées en crible, enfin , diversement contournées
et unies entré elles. Celles qui sont réticulées paraissent
composées de rameaux anastomosés sous cette forme.
En général, ces polypiers sont délicats, fragiles , assez
élégans et ne présentent que des masses peu considérables.
On a observé a leur égard, comme a celui des eschares
et des ceîlépores, que tant qu’ils sont dans l’eau avec leurs
polypes vivans , leur partie supérieure est mollasse et
flexible ; mais en les sortant de l’eau , tout le polypier
s’affermit, se solidifie et devient cassant.
Les rétépores se distinguent des adéones et des eschares ,
en ce qu’ils n’ont leurs cellules polypifères que sur une
seule des faces de leurs expansions. Ils ne sont point encroûtons
comme les ceîlépores.