Corpus liberum t lineare v e l filiforme 3 lotigissi«
trrnm , pinnulis amplexantibus et polypiferis obvalla-
tum ; a x e sublapideo.
Pinnce numerosce , parvoe, distiehoe , transverscèj
arcuatoe > rachidem amplexantes v e l obvallantes ;
margine superiore polypifero.
O B S E R V A T I O N S . '
Quoique les virgulaires tiennent de très-près aux pen-
natules par leurs rapports , elles n’en ont ni la forme générale,
ni i aspect, ni les habitudes, ni le même mode d’existence.
On voit les pennatules flotter vaguement dans les eaux ;
tandis que les virgulaires se trouvent en partie enfoncées
dans le limon ou dans le sable, leur partie chargée de pin-
nules s elevant dans 1 eau pour faciliter la nourriture des polypes.
La pennatule, munie dans sa partie supérieure de pin-
nules étendues, ouvertes et qui s’écartent de la tige, ressemble
à une plume à écrire ou à une flèche ; tandis que
la virgulaire, offrant un corps grêle ,' fort allongé, muni
de pinnules petites , nombreuses, transverses , embrassant
ou entourant la tige, ressemble plus à une verge ou h une
baguette qu’à une plume.
E S P E C E S .
i. Virgulaire à ailes lâches. Firgularia mirabilis.
B Stirpe, fiUf ° rmi i rachi dis tic h è pennata ; pinnis transversis,
arcuatis , Iaxis, margine polypiferis.
Pennatuld mirabilis. Mult.zool. clan. p. 11. tab. XI.
Habite la mer de la Norwègé , dans les anses des côtes. Cetta
espèce , observée sur le vivant par Muller, qui en a donné
la description èt une belle figure , peut être considérée
comme très-connue. Or , elle n’a certainement rien de
commun avec la pennatula mirabilis de Pullas que nous
possédons au Mus|um , et dont j’ai fait la première espèce
du genre funiculine. .
Quoique voisine de la pennatuld juncea, qui fut confondue
avec la pennatula mirabilis , cette virgulaire ën parait trè -
différente, étant moins longue, à pinnules beaucoup plu*
gràrides , plus lâches, et moins nombreuses.
Virgulaire juncoïde. Virgularia junceà.
ƒ . stitpe filifdrmi, rectâ , longissimâ ; basi vermiformi, cras-
s ion ; pinnis rugoefànhibus , oblique transversis , minimis, cre-
berriitiis rachi Udp'ressls.
An pennatuld mirabilis i Lin» Soland. et Eli. p. 63.
Mus. àd. fr. t. ig. f. 4;
Ellii àct. ârigl. 53. t. 20. f. 17.
Pennatula juncea. Esper. suppl. 2. t. 4- L 1 . 3 j 4) 5 , 6.
Mus. n.®
Habite l’Océân européen, etc. Rien n’est pins embrouillé et
pins difficile à éclaircir que la synonymie de cette espèce.
En ayant SOus lës yeux plusieurs exemplaires en bon état ,
je vois qu’elle est très-différente de la pennatula mirabilis
de Pallas , qu’elle diffère adssi de la penriatula mirabilis de
Mnller , et qu’elle n’est réellèment point la même que la
pennatula juncea de Pallas , qui est néanmoins celle qui
s’en rapproche le plus.
La virgulaire jnncoïde a une tige grêle , filiforme, longue
de trente à trente-deux centimètres, un peu contournée
et épaissie inférieurement;. Celte tige est garnie dans les
trois quarts de sa longueur, de rides transverses, très-
nombreuses , en demi-anneaux, serrées contre le rachis’,
et qui paraissent disposées sur deux rangées longitudinales.
Ces rides , nodulcuses en leur bord, sont des pinnules po-
lypifères, très-petites et embrassantes. Elles laissent à nu un