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fonda cette espèce avec l’astérie glaciale, dont elle se rap*
proche effectivement par ses rapports. Malgré cela, elle en
est très-distincte; c a r , outre qu’elle a sept à neuf rayons
étroits, munis de cinq côtes dorsales bien épineuses ([es marginales
non comprises) ; ses épines menues et un peu longues,
ne sont pas soutenues par des verrues aussi renflées ou aussi
remarquables que celles de l’asterie glaciale. Sous les rayons,
les gouttières sont assez larges.
28. Astérie commune. Asterias rubens.
A . radiis subquinîs, lanceolatis, papilloso-echinatis ; pupillis
dorsi sparsis et subseriatis.
Linck. St. tab. 3o. n.® 5o. tab. 36, n.» 61. tab, 9 et 10, n.° 19;
tab. 1 4'ï n.® tab. 35, etc.
Seba mus. 3. tab. 5. f. 3.
-s5ncycl.pl. n 3. f. 1— 2. et pl. ri2. f. 3'—4*
Mus n.®
Habite les mers d’Europe. Espèce très-commune et si abondante
sur nos côtes , qu’on là répand sur les terres en guise
d’engrais.
2g. Astérie clavigère. Asterias claviger a.
A ■ radiis quinis longis semiteretibus undique papilliferis ]
papillis aliis minimis creberrimis loevibus ; aliis magrds
rariusculis , clavalis , granuliferis.J
Mus. n.®
Habite...........Belle et grande espèce très-distincte, dont je ne
connais point l ’habitation , et qui me parait inédite. Elle
: ressemble par son port au pentadactylosasler reticulatus ,
etc. Linck. St. p. 34. tab. 9 et 10, n.o 16 ( encycl. pl. 112,
f. j_2 ) • mais elle n’est pas sensiblement réticulée , e t ,
outre les petites papilles très-nombreuses dont elle est chargée
en dessus, elle en porte de grandes, figurées en massue
finement granuleuse.
3o. Astérie réseau-rude. Asterias seposita.
A . radiis quinis , angusto-lanceolatis, subteretibus ; dorso
reticulato , aculeis perparvis aspero.
Asterias seposita. Betzii. Gmel. p. 3i6a.
SAKS VERTÈhr.üS. 563
Tentadactylosaster reticulatus, etc. Linck. St. p. 35. tab. 4.
n.® 5.
Seba mus» 3« t&bi fl 3*
Mus. n.o
Habite la Méditerranée, l’océan européen et boréal. Mon cabinet.
Espèce commune, de taille médiocre, à rayons étroits,
presque cylindracés, et réticulés sur le dos, avec de petites
papilles sur les réticulations, qui les font paraître pectinées.
C ’est avec Yasterias rubens que cette espèce a leplus de rapports
; mais ses rayons étroits à dos bien réticulé , l ’en distinguent
facilement. On en observe quelques variétés, les unes à
rayons courts, les autres à rayons fort allongés et très-aigus.
31. Astérie frangée. Asterias aranciaca.
A . disco lato ; radiis quinis depressis lanceolatis 5 dorso
paxillïs truncatis et echinulatis tecto ; margine articu-
lato, aculeisque ciliata.
Asterias aranciaca Lin. Mull. zool. dan. 3. p. 3. tab. 83.
Linck. St. tab. 5 et 6. f. 6 et i 3. tab. 8. f. n _12. tab. 4.
f. 14. tab. 27. f. 44*
Seba mus. 3. tab. 7. f 2. et tab. 8. f. 6— 8.
Encycl. pl. n o . f. 1— 5 , et pl. i n . f. 1— 6.
Mus. n.o
2. var. aculeis margînalibus miàimis.
3. var. disco perparvo.
Habite les mers d’Europe, etc. Belle espèce, fort remarquable
par ses caractères, assez commune dans lés collections
, et qui devient très-grande. Son disque est assez large ,
«n peu moins déprimé en dessous qu’en dessus , et sa circonférence
se divise en cinq rayons lancéolés, marginés et
frangés. Les bords partout semblent articulés par le produit
des sillons transverses qui les divisent; et la frange qui les
borde résulte des épines sériales dont ils sont garnis.
32. Astérie chaussetrape. Asterias calcitrapa.
A ■ disco. parvo ; radiis quinis lineari- subulatis ; dorso
paxillis truncatis obtecto ; margine articulato , inermi.
Mus. a.®